Prénom(s) - Nom : Neil Andrews
Âge : 17 ans
Année : 7 ème
Statut du Sang : Sang-Mêlé
Caractère : Beaucoup de traits de caractères se fondent en ce personnage, tant et si bien qu’il est difficile d’en faire une description précise et fidèle. Lunatique et mystérieux, Neil est avant tout un jeune homme calme, peu bavard et à l’air triste et solitaire. S’il ne recherche pas spécialement la compagnie de ses semblables, il ne la fuit pas non plus mais se montre peu loquace. Il peut lui arriver cependant de sortir de sa torpeur pour se mettre en une colère noire illustrée par des répliques mordantes. Rares sont les moments où un rire sonore et joyeux s’échappe de ses lèvres et lui-même ignore à quand remonte son dernier fou-rire. Cependant, lorsqu’il apprécie une personne, il arbore bien souvent un sourire doux et s’efforce de parler plus que d’ordinaire. Loyal et franc, il n’a aucun ami à Poudlard car refuse d’offrir sa confiance à autrui. Il est cependant serviable et accepte d’aider ses camarades pour diverses requêtes, telles que les devoirs ou la fabrique de bannière supportant l’équipe de Quidditch de sa maison mais exécute ses travaux dans le calme et entouré de peu de personnes, il n’aime pas la foule et s’y sent mal à l’aise. Assez neutre dans ses jugements, il a du mal à porter un regard critique sur ce qui l’entoure, mais c’est justement cette neutralité qui lui permet d’analyser les élèves et leurs comportements.
Physique : Il est grand et de corpulence moyenne. Ne pratiquant aucun sport en particulier on ne peut pas vraiment dire de lui qu’il a un physique sportif. Cela ne l’empêche pas cependant d’attirer beaucoup de regards. Son charme sombre et son regard profond attirent les jeunes filles qui n’osent cependant pas s’approcher de lui, ce qui n’est pas pour lui déplaire. Adolescent, certes, mais bien loin de l’image du jeune écervelé amoureux, il ne cherche jamais le contact avec la gent féminine. Sa voix grave et douce ne s’élève qu’en murmures apaisants, collant parfaitement à son visage souvent fermé, car tout en lui respire la discrétion. Il ignore que c’est un atout de séduction, d’après les on-dit, s’attirant ainsi la sympathie de beaucoup de jeunes filles qui aiment simplement l’écouter parler.
Histoire : Todd et Juliett Andrews furent les heureux parents d’un beau bébé qu’ils nommèrent Neil. La famille, originaire des U.S.A s’était installé en Angleterre pour raisons professionnelles. L’homme était Sorcier d'élite de la Brigade de Police Magique. Toute la petite famille coulait des jours heureux d’une grande banalité, Neil eut même le bonheur d’être grand-frère à l’âge de trois ans. Une douce poupée brune aux yeux glacier, jolie comme un cœur et au rire cristallin. Il se montrait très protecteur envers Hannah et la fillette le lui rendait par une admiration et une affection sans bornes.
Seulement petit à petit, tout en restant très liés, chacun se tourna vers des centres d’intérêts de son âge. Neil, alors âgé de neuf ans passait ses journées à jouer avec ses amis, laissant sa petite sœur seule à la maison, avec sa mère. Remarquant l’ennui qu’exprimait sa fille, Juliett insista pour que, en ce bel après-midi de mai, il l’emmène avec lui jouer au parc. Neil rechigna mais fut contraint d’accepter, de fort méchante humeur. Garder sa petite sœur contrecarrait ses projets de vagabondage. Aussi, lorsqu’ils furent arrivés dans ledit parc ordonna t-il à sa sœur de rester sage et de jouer tranquillement, tandis qu’il s’empressait de rejoindre sa petite bande. Hannah l’appella à grands cris, protestant qu’elle ne voulait pas rester seule et qu’elle avait peur mais Neil était déjà loin et ne se retourna pas. Il lui cria simplement qu’il serait de retour dans une petite heure.
Mais l’heure s’écoula, et Neil ne la vit pas passer. Il ne se décida à rentrer que lorsqu’il s’aperçut que le soleil amorçait sa descente derrière l’horizon. Portant un regard à sa montre, un élan de culpabilité se saisit de lui. Hannah avait passé trois longues heures à jouer seule dans le parc. Il se promit de lui offrir des sucreries et déboula dans le parc, s’attendant à la trouver dans le bac à sable qu’elle chérissait tant, ou sur une balançoire, qui la faisaient rire aux éclats lorsque Neil la poussait jusqu’au ciel. Mais Hannah n’était pas là. Neil appela, chercha même dans les fourrés et interrogea les passants, personne n’avait vu de petite fille brune aux yeux bleus. L’angoisse le saisit, et il rentra précipitamment chez lui. Elle devait certainement être rentrée. Mais lorsqu’il passa la porte, essoufflé tant il avait couru, sa mère l’accueillit avec cette simple question « Vous vous êtes bien amusés tous les deux ? »
Neil ne répondit pas. Sa mère lui tournait le dos, occupée à préparer le repas du soir en chantonnant, mais face à l’abscence de réponse de son fils, elle pivota et son expression rêveuse se mua en inquiétude.
« Neil ! Dieu du ciel, tu es couvert d’égratignures ! Que s’est-il passé, ça va ? Tu es tout pâle ! Il t’es arrivé quelque chose ? Parle, mon chéri, réponds à maman. Où es ta sœur ? »
Deux larmes roulèrent sur les joues du garçon qui sentit ses jambes trembler.
« Neil ? Chéri ? TODD ! Todd, je t’en prie, viens tout de suite ! »
Juliett fut soudain prise d’un effroyable pressentiment et la panique s’empara d’elle avec une rapidité fulgurante, tandis que Todd Jackmann pénétrait dans la petite cuisine, un regard interrogateur. Voyant l’état de son fils et de sa femme, il s’agenouilla près de Neil et planta un regard inquiet dans le sien.
« - Fiston, qu’est-ce qui ne va pas ?
-Neil , je t’en prie, dis à maman où est Hannah… elle est montée, c’est ça ?
-Comment ? Hannah n’est pas avec toi ? Mais où est-elle, vous étiez bien au parc, non ? s’enquit Todd
-Je suis parti… je suis parti… je l’ai laissée toute seule…
-NEIL !
-Juliett ! Laisse-le finir ! Dis-moi, où l’as-tu laissée ? Où es-tu parti ? Combien de temps ?
-Je voulais jouer… et elle était trop petite, alors… elle est restée dans le parc… et moi je suis parti à la fontaine… je croyais pas que j’étais parti longtemps, papa, je te le jure ! Je l’ai cherchée partout, mais elle répondait pas !
Le petit garçon éclata en sanglots presque en même temps que sa mère qui s’engouffra dans la pièce voisine, suivie de près par son mari. Les policiers furent appelés, des recherches poussées furent organisés mais aucune trace d’Hannah. Neil fut interrogé à plusieurs reprises, et lorsqu’il cherchait le réconfort dans les yeux de sa mère, celle-ci fuyait son regard.
Ce ne fut que deux jours plus tard qu’ils eurent enfin des nouvelles d’Hannah. Prostré dans un coin de sa chambre, Neil entendit le carillon de la sonnette retentir et se jeta à la fenêtre. Une voiture était garée dans l’allée, et deux hommes à l’air sombre attendaient que la porte s’ouvre. Todd et Juliett apparurent sur le seuil, et quelques mots furent échangés. Bref. Douloureux. Insupportables. Le beau visage de Juliett fut soudain ravagé par la tristesse. Elle plaqua une main contre sa bouche, couvrant à peine le hurlement qu’elle poussa, et au moment où ses jambes flanchèrent, Todd l’attira contre lui, enfouissant une main dans ses cheveux. Le voisinage fut vite de sortie à l’entente des cris de douleur et de désespoir qui s’échappaient inlassablement de Juliett qui appelait sa fille à grands cris.
Neil sentait que le souffle lui manquait. Il avait beau n’avoir que neuf ans, il avait parfaitement compris. De rage, il retourna toute sa chambre avec violence, brisant ses jouets, déchirant ses livres, hurlant de colère et les larmes ruisselants sur ses joues. Il ne s’était même pas donné la peine de se retourner pour lui faire un signe. Il l’avait abandonnée là, comme ça, livrée à elle-même, oubliant que le monde moldu était peuplé de dégénérés. Et par sa faute, il ne reverrait jamais sa petite sœur. Cette information s’encra dans son esprit aussi douloureusement qu’une flèche qui l’aurait transpercé. Et à l’instant ou son esprit prit pleinement conscience de l’horreur qu’il avait commise, le monde bascula. Neil tomba dans la catatonie.
Ce fut Todd qui le trouva, sa femme incapable d’esquisser le moindre mouvement s’était lovée dans un fauteuil et pleurait toutes les larmes de son corps. Saisi de panique à l’idée de perdre son unique enfant désormais, il fonça droit à l’hôpital où on lui expliqua que l’état du garçon était dû à un grand choc émotionnel. Le seul moyen de le faire sortir de cet état était d’être présent et de lui parler. Todd tenta des centaines de discours pour convaincre son fils qu’il n’était pas coupable du meurtre d’Hannah. Il arrivait parfois à un résultat : Todd lui serrait la main ou ses paupières frémissaient, mais sa santé s’aggravait.
Et puis deux semaines après cette douloureuse attente, il ouvrit enfin les yeux. D’une voix faible et éteinte, et après avoir parcouru sa chambre du regard, il demanda à son père « Où est maman ? »
La vérité était que la dépression de Juliett l’avait rendue faible et inconsciente du monde qui l’entourait. Elle n’était pas venue voir son fils une seule fois. Todd tenta une réponse plausible, mais Neil compris très bien ce que son père refusait de lui avouer. Sa mère le savait responsable de la mort de sa petite sœur et lui en voulait. Il replongea, dans un état plus grave et plus profond, peuplés de cauchemars où Hannah l’appelait en lui tendant une main suppliante. Les médecins s’enquirent de l’était du jeune sorcier et expliquèrent à Todd qu’il n’était pas impossible que son fils ne ressorte jamais de cet état. La seule chose qu’ils pouvaient tenter pour le ramener à la vie était de conduire sa mère à son chevet, car c’était de son pardon et de son amour qu’il avait besoin.
Todd rejoignit sa femme, l’air plus vieux et plus abattu que jamais. Lui aussi pensait qu’elle rejetait la faute sur leur fils. Mais contre toute attente, lorsqu’il lui expliqua l’état de son fils, trois mots franchirent les lèvres de la jeune femme d’une voix tremblante :
« - C’est ma faute…
-Juliett ?
-C’est ma faute, Todd… je l’ai laissée sortir… elle était si petite, je n’aurais jamais du…
-Chérie, non, tu n’y es pour rien !
-Si j’étais allée avec elle, personne ne l’aurait approchée, il ne l’aurait pas enlevée ! Oh, Todd ! Elle me manque tellement !
-Elle nous manque à tous les trois, Juliett, mais il te reste encore un fils, et il a besoin de toi !
-Neil… murmura Juliett, semblant enfin se reconnecter à la réalité.
-Oui. Il est à l’hôpital, Juliett, et son état est grave… il pense que tout est de sa faute.
-Mon fils, mon bébé… Todd, je t’en prie, je ne veux pas le perdre ! »
Ils se rendirent aussitôt à l’hôpital. Neil semblait minuscule dans son immense lit, et son teint pâle, ses lèvres bleutées étaient comme une invitation à la mort. Sa poitrine se soulevait lentement et presque imperceptiblement, et à ce spectacle, Juliett craqua de nouveau. Elle caressa le front de son seul enfant en lui demandant son pardon, lui jurant son amour et son innocence, elle lui parla pendant plus d’une heure et l’on put finalement voir que les paupières de Neil bougeaient. Puis ce furent ses lèvres qui s’entrouvrirent en paroles silencieuses, et il finit par revenir dans la réalité. Faible, malade et triste, mais vivant et serrant la main de sa mère dans la sienne.
Malgré tout l’amour que lui portèrent ses parents, Neil resta depuis ce jour un enfant emmuré dans le silence et empreint de culpabilité, l’écho du rire d’Hannah lui rappelant sans cesse l’erreur qu’il avait commise.
Famille : Ses parents
Deux Maisons Souhaitées : Serpentard ou Serdaigle
Avatar : Johnny Depp