Saleté de piaf ( Sirius Black, et plus^^ )

Lucie s’engouffra dans la pièce pleine d’oiseau. Le violent courent d’air s’échappant de l’énorme fenêtre la prit au dépourvu et fit virevolter ses longs cheveux blonds tandis qu’un long frisson lui parcouru l’échine. La jeune fille s’avança dans la pièce, et marcha dans les déchets des hiboux, elle regarda ses chaussures avec dégout.

« Beurk, ces piafs sont dégueulasse… »

La Serdaigle continua d’avancer et observa les hiboux, une lettre à la main. Elle devait l’envoyé a son médecin traitant, mais également psychologue qui affirmait qu’elle souffrait de « troubles excessif du au manque d’affection », bien sur bien sur…est-ce qu’elle lui demandait si lui portait un caleçon avec la tête de Hagrid dessus ?! Non vraiment, elle savait que c’était pour son bien, mais se refusait à accepter qu’elle était malade, même si ce qui s’était passé dans le parc près du lac l’autre jour confirmait toutes hypothèses. Lucie Wander s’approcha donc d’un hibou, couleur caramel, et avança ses mains, le hibou la regarda, pencha la tête et dans un hululement, fendit l’air avec son bec pour lui pincer le doigt. Le sang ne tarda pas à souiller sa peau, et la jeune fille mit son doigt dans sa bouche.

« Saleté…crois moi j’en ai vu d’autre, et des pires, alors ce n’est pas un oiseau de malheur comme toi qui va faire la loi avec moi ! »

Sur ce Lucie l’attrapa habilement et évita le deuxième coup. Elle lui caressa le cou pour qu’il se calme, ce qui eut l’air de marcher vu qu’il ne protesta plus en essayant de la pincer. Avec un sourire victorieux, la Serdaigle le posa doucement sur le bord de la fenêtre, toujours en le caressant d’une main, elle lui donna l’enveloppe qu’il prit sans broncher dans son bec. La jeune fille se pencha, lui murmura l’adresse, se disant que ces bêtes étaient finalement très intelligente pour savoir se rendre dans un endroit qu’elles ne connaissaient pas, et le regarda s’envoler en un grand battement d’ailes. Une nouvelle bourrasque de vent arriva, obligeant la jeune fille à fermer les yeux, mais la poussière parvint quand même à rentrer dans sa bouche. Une quinte de toux la pris, et elle se recula.

Mais la Serdaigle percuta une mangeoire avec son pied et tomba sur les fesses dans les déchets et les plumes des oiseaux. Une plume porter par le vent, vint gracieusement se placer sur le haut de ses cheveux blonds, comme pour la narguer. Lucie serra les dents, mais ne put s’empêcher de taper des pieds, comme une enfant en colère, se qui fit s’envoler quelque hiboux.

« Crotte crotte crotte et re-crotte ! Je HAIS cet endroit ! »

La jeune fille se leva, n’osa pas regarder l’état de sa robe tellement ce qui se trouvait sur le sol la dégoutait, et n’enleva pas non plus la plume blanche qui se trouvait dans ses cheveux, blasée. Elle se contenta de regarder par la fenêtre. En faite elle n’avait pas toujours détesté cet endroit, quand dans ses premières années ici elle était normale, elle passait du temps ici à lire et réfléchir. Maintenant tout lui semblait lointain, comme si cette fille la n’avait jamais excitée. Maintenant elle était Lucie Wander, a la mille et une conquête, sortant avec un Gryffondor qui était l’opposé de tout ce qu’elle désirait et qui la fait dangereusement changer, dans une pièce pleine de hiboux, des fientes d’oiseaux sur sa robe et une plume dans les cheveux ! Oui elle avait changer, mais en pire, elle était devenue ce qu’a l’époque elle détestait, une fille sans cœur, se préoccupant de passer de lit en lit pour essayer de trouver un peu de chaleur, a repousser tout le monde et a prendre du plaisir dans la souffrance des autres : un monstre.

Prise dans ses pensées, Lucie ne s’était pas rendue compte que quelqu’un d’autre était dans la pièce, seul sa respiration et son ricanement quand elle était tombé trahissait sa présence, La Serdaigle se retourna doucement.