Dans le compartiment des Préfets.

[<== A la recherche du quai perdu]

Le compartiment des préfets etait fantastique. Il ressemblait en tout point aux autres sauf que, et bien c'était celui des préfets. Alors que la piétaille s'entasser dans les autres compartiments, le noble James Potter ouvrait la porte du dit compartiment. Comme il s'y attendait quelqu'un avait déja chargé ses bagages dans le filet au dessus des banquettes1.

De la démarche d'un empereur en territoire conquis le sérénissime James Potter entra2.

Il ouvrit ses bagages et y chercha son insigne de préfets en chef3. Puis il souffla dessus et l'astiqua avec sa manche afin qu'il brille de mille feux.
L'accrochant sur son magnifique torse, il observa son reflet dans la vitre4.
Se trouvant, et étant, tout simplement parfait James Potter posa son magnifique derrière sur la banquette et attendit.

Et attendit...

Et attendit...

Et attendit...

Enfin la porte du compartiment coulissa. Le trés patient James Potter respira brusquement ; mais ce fût le préfet des Serdaigles qui entra. Le terriblement désapointé mais toujours élégant James Potter le salua d'un marmonnement et se remit à attendre5.

A attendre...

A attendre...

A attendre...

Aprés ce qui paru des heures a notre princier James Potter, l'objet de ses fantasmes son amour entra.

L'ardente Lily Evans daignait apparaitre.

Avant même qu'elle ne put comprendre ce qui lui arrivait le surprenant James Potter fit exploser un pétard surprise du Dr Flibuste et hurla a pleins poumons:

"Surprise!!!!"






[HJ]1= Tout le monde ferait n'importequoi pour être agréable a James Potter. Lui ne s'en etonne pas. C'etait normal aprés tout, il etait James Potter.
2= Un petit, et magnifique, pas pour lui. Un bond de géant pour la sorcellerie.
3= Qu'il trouva dans une paire de chausssette.
4= Reflet qui tomba aussitôt amoureux de James Potter.
5= Un marmonnement gracieux et délicat cela va de soi.

Il faut croire que c'était un très mauvais jour. En tout cas, en parlant Potter, ça l'était définitivement. Elle savait qu'elle n'aurait pas dû se lever ce matin. Elle l'avait pressentit. Et elle aurait décidément mieux fait de suivre son premier instinct.

Voyons voir. Evans se trouvait tout simplement... distraite. Aucune nouveauté, d'accord. Lily dans le monde de la Lune, ça s'est déjà vu. C'est vrai.
Sauf qu'elle était distraite pour une raison toute particulière. Elle se sentait, là, sur le moment, totalement euphorique pour avoir surpris le plus nouveau mignon couple de Poudlard, soit, Kinnon et Black. Joie suprême. Lily était heureuse pour son amie - bien qu'elle soit quelque peu renfrognée de la savoir en couple alors qu'elle-même était seule comme une chaussette. Misère.

Bon. Lily euphorique ne veut donc pas dire Lily d'excellente humeur. Elle était d'humeur contradictoirement mitigée, voilà tout.

Et elle rêvassait encore devant la porte du compartiment des préfets. Toute sautillante, elle poussa ladite porte sans même suspecter ce qui l'attendait.

Evidemment, si elle avait su, elle aurait rusé pour faire rentrer Scorpiouss Malefoy ou un autre du genre en premier, en bouclier... Ou elle ne serait carrément pas entrée. Pas tout de suite. Mais elle ne savait pas.
En tout cas, on peut dire que Potter ne considérait même pas la possibilité, la possiblissime hypothèse que Lily Evans soit une rousse cardiaque.

Elle ne l'était pas, mais elle aurait pu. Et là, Potter aurait eu des problèmes graves.

Trêve de blabla, je veux dire par là qu'Evans-la-plus-mieux-la-plus-cool-la-plus-belle - alerte, alerte, maladie Potterienne intégrant l'organisme Evanien ! - fit un saut de trois mètres et cinquante sept centimètres virgule huit vers le haut en étant accueillie par des pétards et un énorme cri - accueil très débile et qui ne pouvait décidément que sortir du cervelet d'un dégénéré qui s'est vendu au diable. Un clone de Potter question mentalité, quoi. Parce que Potter n'était décidément pas là - il n'a rien à faire dans le compartiment des préfets.

"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH !" hurla Lily, très compréhensiblement.

Ses yeux pleurèrent un peu sans qu'elle le veuille, et elle se mit à respirer très fort et très vite, s'appuyant sur le mur du compartiment, vu que le choc avait été terrible. Il lui fallut rester quelques bonnes minutes comme cela, sous le rire de certains préfets déjà arrivés - la honte ! - et sous le regard ahuri d'autres - également déjà arrivés, sinon ils n'auraient rien vu, s'entend.

Et alors, moment fatidique. Lily leva ses yeux vert-alien, mais trèèès lentement, sur l'enf... sur le crétin fini qui avait osé lui faire cette blague.
Merlin. Non. Ce n'était pas possible. C'était... une hallucination, oui, c'est ça. Ferme les yeux. On va compter jusqu'à trois, et il aura disparu.

# 1... 2... 3 ! #

Mais, en rouvrant les yeux, la vision de cauchemar n'avait pas disparu.
Alors...

"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHH !" hurla encore Lily, peut-être même plus fort que la première fois, peut-être même encore plus horrifiée. Toute décoiffée, maintenant, elle faisait peur.
Mais ça ne pouvait pas être vrai, définitivement pas !

"POTTERRRRR, QU'EST-CE QUE TU FOUS LA ?!!! DÉGAAAGE, HORS DE MA VUE, ESPÈCE DE VERACRASSE MESQUIN, GLUANT ET DÉPOURVU DE CERVEAU !"

Et qu'il fasse attention à ce qu'il répondrait... parce que si Lily avait su se montrer patiente jusqu'à maintenant, elle semblait à présent sur le point d'exploser. De hurler comme une possédée. Comme au bon vieux temps...

Dire qu'il n'était encore que onze heures et demie du mat' !

Tout le long des hurlements répétés de la flamboyante Lily Evans. L'imperturbable James Potter n'avait pas bronché1. Lorsqu'elle pu enfin parler de sa douce voix posée. Le sourire de l'affriolant James Potter se fit plus vaste encore2.

"Merci, consoeur. Dit-il de sa viril voix grave3. Je dois avouer que tu n'es pas mal non plus. Toutes mes félicitations sexy Lily, en plus d'être devennue Prêfète en chefe, tu as pour confrère le plus qualifier pour ce poste. C'est à dire moi."

En disant ces mots l'enchanteur James Potter montra à Evans le badge de sa charge accroché sur son magnifique torse musculeux.

"Il etait temps que la vielle Macgonagall reconaiise mon irremplaçable valeur tu ne trouves pas? En tout cas j'espère me montrer digne de ma charge."

Le désirable James Potter baissa alors la tête en rougissant4. Il semblait vraiment sincère lorsqu'il releva la tête.

"Je n'ai pas de soucis à me faire. tant que tu es avec moi. Je suis sur que tu m'aidera a surmonter l'harrassante tache qui m'attends. Et puis si on est trop fatigué, je connais quelques coins tranquille ou personne ne viendra nous déranger pendant nos patrouilles nocturne."

Le fascinant James Potter cligna alors sa parfaite paupière en un délicat clin d'oeil empli de roublardise. Puis, se mettant à l'aise sur le canapé il invita Evans à s'asseoir en face de lui en un élégant geste de la main. Il fit appraitre alors deux bièraubeurre. Il décapsula la première puis la tendit à Lily avec un sourire engageant. .

[HJ]1=en habitué qu'il etait de provoquer ce genre de cris hystérique et admiratif chez la gentes féminines.
2= Ce sourire aurait pu englober le soleil, et il avalait souvent l'âme des jeunes filles qui sombraient alors dans un océan de béatitude et de vénération Potterienne.
3=Voix capable de rendre amoureux un ange, d'enflammer le coeur d'une vielle fille aigri et frigide et de faire fondre la glace des pôles
4= Ce rougissement si agréable qu'il donnait envie a toutes filles normalement constituées de Serrer James Potter sur sa magnifique poitrine et de le chouchouter

Et le monde de Lily s'écroula.

Chaos, chaos, chaos. Non seulement James Potter était là, mais en plus, il n'était pas là par hasard. Certes, Lily Evans se sentit bouillonner en entendant cet être abominable - pour être polie - lui parler de cette manière, dans le genre "voix séductrice pas séductrice du tout", mais il lui fallut pratiquement se retenir au plus proche préfet de Poufsouffle (ce n'était malheureusement pas Amos) lorsque son regard glissa sur le badge de P-e-C dans les mains de Potter.

Non. NON ! Elle REFUSAIT d'y croire !

"P-P-POTTER ! RENDS CE BADGE IMMÉDIATEMENT A SON PROPRIÉTAIRE ! TOUT DE SUITE, J'AI DIT !"

Mais, pour sa plus grande horreur, malgré que ses mots aient semblé sanglants et fusilleurs et très sûrs d'eux, elle jeta un coup d'œil aux autres préfets, qui la regardaient bizarrement. Mélange de... pitié et d'hilarité ? Aaaargh. Noooon. C'était déjà terrible, de penser que tous se moquaient d'elle - c'était très mal parti pour sa carrière de préfète-en-chef ! - mais le coup de grâce, ce fut quand le préfet de Poufsouffle auquel elle s'était accroché - sixième année, je présume - lui murmura, comme inquiet de sa santé mentale :

"Euh, Evans... je veux pas te contrarier, mais... c'est bien à lui qu'appartient ce badge."

Nooon. Il confirmait ses craintes les plus horribles et pires. Ses yeux vert-alien fustigeant le Poufsouffle, elle lui fit un regard très suspect, comme ceci : Avant de l'interroger avec véhémence.

"Et comment tu peux savoir, hein ? COMMENT ? Qui te dit qu'il n'a pas ensorcelé le détenteur de ce badge et qu'il ne l'a pas pris inopinément, QUI ? Parce que je te signale que j'ai travaillé dur pour parvenir à ce poste, alors que ce débile n'a fait que des imbécilités durant toute sa vie, tellement que le fait qu'il respire est déjà son plus grand crime, et TU VEUX QUE JE CROIE QU'IL A ÉTÉ NOMME PRÉFET-EN-CHEF, alors qu'il y a ici des gens bien plus capables et responsables, et que, je pense, il..."

"C'est bon, Evans, calme-toi !" répondit le garçon. "Regarde, il y a son nom écrit, là, sur la feuille."

Et le Poufsouffle pointa une feuille accrochée à la porte du compartiment, où il était écrit en lettres capitales :

Citation :

ANNÉE 1977-1978

PRÉFET-EN-CHEF : JAMES POTTER
PRÉFÈTE-EN-CHEF : LILIANN EVANS

...

(Et s'ensuivait la liste de tous les autres préfets, qui étaient d'ailleurs déjà tous présents dans le grand compartiment préfectueux.)
Liliann fixa ce papier quelques secondes. Sans rien dire. Sans expression. Et alors, enfin, elle hurla.

"IL L'A REMPLACÉE PAR UN FAUX !"

"On était tous là, Evans, on aurait vu s'il l'avait fait," répondit le gars de Poufsouffle en toute simplicité.

"ALORS IL L'A ALTÉRÉE !"

"Inaltérable, Evans. Seul Dumbledore peut la changer, il s'y connaît assez pour ça," répondit un gars de Serdaigle.

"ALORS IL A DROGUÉ DUMBLEDORE !"

"Comme si Dumbledore pouvait se faire avoir par un élève de septième année !" répliqua un Gryffondor assez farouchement.

Meeeeerlin.

"JE VAIS ASSASSINER DUMBLEDOOOORRRRRRRRRE !" hurla, non, gueula tonitruamment, pire que si elle s'était lancé un "Sonorus", Lily.

On aurait été peu surpris de voir des crocs dans sa bouche et ses yeux changer de couleur et de forme pour devenir des yeux démoniaques et inhumains. Ce ne fut pas ce qui se passa, mais c'était tout comme.

Mais c'est vrai, quoi ! Pourquoi Dumbledore lui ferait une chose pareille ? Une chose aussi horrible ? Elle avait été gentille, pourtant !

Des préfets d'un peu toutes les maisons, mais surtout de Serpentard, la regardaient avec dédain, tandis que d'autres faisaient "non" de la tête, mais assez compréhensifs, car il était bien connu que Lily Evans ne supportait pas James Potter et dans un sens, vu leurs personnalités à chacun, ça se comprenait parfaitement.

Aussi, lorsqu'elle trépigna sur place, lançant des éclairs des yeux et avec la seule envie de tordre le cou de Dumbledore - non, en fait, elle se contenterait très bien avec Potter - le gars de Poufsouffle et un de Gryffondor tentèrent de la retenir et de la calmer.

Enfin. Lily était tout de même Lily, et elle avait espéré plus que tout recevoir ce poste. Elle devait s'en montrer digne, non ? Avec cette subite pensée, Evans tenta, au bout d'un moment, de se reprendre, bien que ce fut très dur, parce que, attends, elle ne méritait pas ce qui lui arrivait.

Ok, cool, Lily.

Peut-être qu'elle aurait réussi cet objectif. Je veux dire, de rester plus cool. Mais Potter en rajouta une dose et soudainement, elle sentit intensément que cela la débordait déjà.

Elle allait avoir beaucoup de travail, cette année. Beaucoup.

Tandis qu'il lui faisait un clin d'œil, Liliann posa la main sur son front, ferma les yeux, inspira profondément, et passa sa main sur son visage, comme pour se donner patience. Ensuite, l'indésirable n°1 se mit à l'aise et lui tendit une bièraubeurre - venue d'on ne sait où, d'ailleurs, car il est bien connu qu'on ne peut pas conjurer de nourriture ou de boisson de nulle part, la nourriture étant une des cinq exceptions à la loi de Gamp sur la métamorphose élémentaire [ Cf.: Tome 7, Chapitre 29 ] -, et là, Lily eut une idée.

Une idée géniale qui apaiserait sa colère intérieure.

Elle fit un radieux sourire à Potter et s'empara de la bouteille, lui faisant sans doute croire qu'elle avait changé d'avis - mouwahaha, quelle cruauté, chère Evans. Puis, sous le regard ébahi de la salle, elle s'approcha un peu de lui. Alors, elle versa la bouteille entièrement sur sa tête.

Éclat de joie général. Ça c'est fait.

Plus fière que jamais, Lily ignora donc le Potter trempé et se tourna vers les autres préfets, admiratifs - boudeuses pour certaines groupies potteriennes, mais on ne peut pas tout avoir - et commença la première réunion de l'année, comme si de rien n'était.

"Bonjour à tous, je vois que vous êtes déjà tous là... je souhaite la bienvenue aux nouveaux préfets et la rebienvenue aux anciens. Ah, et je vous prie de m'excuser pour ce petit incident."

Petits rires.
Évidemment, Lily avait déjà reçu les instructions de McGonagall, qu'est-ce que vous croyez ? Elles étaient toutes sur papier, venues avec la lettre lui annonçant qu'elle était préfète-en-chef. Il fallait juste expliquer aux nouveaux et anciens préfets ce qu'on attendait d'eux, ou du moins un aperçu. De toute façon, elle avait déjà vu les préfets-en-chef des deux dernières années faire ce genre de discours. Elle en savait donc beaucoup plus que James Crétin Potter, qui lui n'avait jamais été préfet et ne serait jamais à la hauteur.

"Voilà, le rôle de préfet n'est pas à prendre à la légère. C'est un privilège qu'on vous a offert, mais il implique des responsabilités, et vous ne devez pas faire n'importe quoi... Il va falloir prendre sur votre temps pour faire des rondes, surveiller les plus jeunes, faire des rapports, assister aux réunions... Si vous avez des doutes, consultez-moi, Lily Evans, septième année, Gryffondor, préfète-en-chef - mais je vous déconseille de le consulter, lui, à coup sûr il va vous dire des bêtises."

Autres rires. Bien sûr qu'elle parlait de Potter.
L'ignorant totalement, d'ailleurs, elle s'apprêtait à continuer, les yeux brillants, sûre d'elle, confiante, ce discours qu'elle avait tant rêvé de prononcer et auquel elle s'était entraînée pendant les vacances.
Enfin, un rêve de réalisé... et elle ne laisserait pas Potter gâcher ça, quitte à devoir faire tout le travail toute seule.

il les a fait apparaitre oui! Comme si le prevoyant James Potter sortait sans bouteille de Bièraubeure dans sa valise...

Le riant James Potter, observe Lily-la Furie-Evans comprendre peu à peu que LUI, le compétent James Potter, avait été bel et bien jugé le plus apte au poste de Préfet-en-Chef. Il ocntinuait de sourire, adressant des clins d'oeil complice aux second rôles tout en observant sa consoeur comprendre, peu à peu1.
Il grimaça en l'entendant en hurler. Ses oreilles magnifiquement bien déssinées étaient sensible. La voila qui le fusillait du regard retenu par deux des figurants.
L'inébranlable James Potter continuait de la regarder, un sourire engageant sur les lèvres. Il la vit approcher et fût content de la voir accepter de trinquer avec lui.

Mais alors, tout se passa mal. L'absurde Lily Evans renversa la précieuse boisson sur la tête de l'innocent James Potter. Puis, non contente de cet acte abject2. Elle se mit à le ridiculiser attirant les rire condescendant et lécheur de bottes de tous ces premiers de la classe. Un rouge colérique lui monta aux joues3.
Il se leva pendant que Lily savourait son triomphe. Puis réfléchissant il se rassit et se mis à parler d'une voix calme et réfléchit. Evans s'etait mis les rieurs de son côté, s'il s'emportait il se retrouverai seul. Finit de jouer Evans. La je ne rigole plus.

"Drôle de façon de se comporter pour Une préfète-en-chefe. Dit-il en s'essuyant la tête avec une serviette que lui avait dilligemment tendu l'une des filles qui le regardait mainteant avec un air admiratif4."Tout d'abord tu traites l'un de tes surbordonnés dem enteur. Puis ton propre confrère de falsificateur, avant de mettre en doute le choix de la sous-directrice et du directeur. Si j'ai bonne Ouïe. Dit-il en souriant. Je crois même que tu a menacé ce dernier de mort... Humm voyons voir, tu as ensuite refuser de boire une biéraubeurre, et tu as sali le compartiment des préfets. Avant d'enfin te comporter en tant que personne calme et réfléchie. Autrement cher Préfet, je suis tout àfait d'accord avec ma consoeur. Même pour ce qui est de me demander mon avis. Sauf bien sur si votre question risque de mettre notre chère Préfète-en-cheffe en colère. Voyez-vous elle a de nombreuse qualité qui font d'elle un excellent choix de Préfète. Je pense même que le directeur Dumbledore et la Sous-directrice Macgonagall ne pouvait faire de meilleur choix. Dit-il en s'incliannt élégamment vers Evans Mais, et je suis le premier à le déplorer, le calme et la tempérance ne font pas partit de ses nombreux atouts. Donc, si vous avez des questions quand à votre nouveau poste, je vous propose d'en parler avec Lily car, comme elle vous l'a signaler je suis un idiot sans cervelle et bien d'autre personne aurait été bien plus qualifié que moi a ce poste."

Ayant fini de parler il s'assit alors. Son visage reflété une sérrénnité qu'il etait loin d'éprouver. Evans était une folle, une fille frigide, voir même psychorigide, et sans une once d'humour. Mais... James Potter etait amoureux d'elle, de plus il était persuadé qu'elle aussi était loin d'eprouver tant de haine envers lui qu'elle le prétendait. Parceque ça ferait beaucoup.



1= Les préfetes, bien, sur se sentirent défaillir face à ce clin d'oeil d'un dieu de l'amour.
2= Pensez-donc! Ruiner ainsi la magnigique chevelure de James Potter!3= non pas a cause de l'humiliation en elle même mais à cause de celle qui l'humiliait
4= cette fille garderai dorénavant cette serviette comme doudou.

Et voilà. Gâché, le discours.
Mais, pour vous dire vrai, ce n'est pas à ça que pensa immédiatement Evans en entendant Potter entamer un presque-sermon indirect assez long. Non. Elle fut plus ou moins ébahie, et vous saurez bientôt pourquoi. Et, à en juger par le silence installé dans la salle, elle n'était pas la seule - ou peut-être était-ce tout simplement un effet de la loi scientifique qui décrète que quand James Potter se met à parler, tout le monde se tait. Erf.

Alors, ébahie, Evans ? Oui, ébahie. Non pas par son ton calme et réfléchi, non pas parce qu'il était mature et l'humiliait à son tour - à vrai dire, elle était loin de le trouver mature à cet instant et ne se sentait qu'à moitié touchée. Et la raison était bien simple. C'est que Potter ne savait pas ce que c'était d'être préfet. Elle en avait presque de la compassion. Mais bon, une Lily Evans sympathique avec un James Potter, ça révèle du conte de fée mensonger.

On ne va pas dire non plus que Lily n'avait pas un peu exagéré en voyant Potter. Non, ça, elle le reconnaissait. Elle avait un peu dramatisé la chose. Mais c'était sa manière d'être... Peut-être que James Potter ne serait pas un si mauvais préfet que ça, ok. Peut-être qu'il fallait lui donner sa chance. Et puis, ce n'est pas comme si elle avait vraiment cru que Potter était capable de falsifier un document pour lui faire croire qu'il était préfet-en-chef ou un truc du genre. Pas vraiment. Elle l'avait juste dit, parce que, euh... il fallait trouver un coupable pour son immense manque de chance.

La voilà face à Potter. A un moment du discours, elle baissa les yeux, en pleine réflexion, mais lorsqu'il eut fini, ils étaient déjà relevés. Tout le monde la regardait, certains amusés, d'autres curieux, pour voir comment elle réagirait. Explosivement ou posément ? Avec Potter et Evans, on sait jamais. Cependant, contre possiblement toutes les expectatives, Lily ne se mit pas à hurler au scandale, ou à chercher à l'humilier encore plus de n'importe quelle façon. Elle croisa simplement les bras, inclina la tête sur le côté, et soupira, les yeux fixés sur James dans une expression sérieuse.

"C'est bon, tu as fini ton cirque ?" demanda-t-elle, neutrement. "Si j'avais su que tu prendrais la mouche comme ça..."

C'est vrai, quoi. Elle le traitait comme ça depuis, eumh... la quatrième année, non ? Si elle s'en souvenait bien, il lui était déjà arrivé de lui verser ou balancer du liquide à la figure, même en public. Quelques fois.

Il n'avait jamais répondu comme ça, non ?

"Pour commencer, on voit que tu n'as jamais été préfet. Être préfet ne signifie pas ne jamais sortir de la ligne et faire tout dans la plus grande des perfections, comme toi et tes copains nous avez toujours vus. Juste guider les élèves et tenter de donner l'exemple. Et puis, la plupart des gens ici me connaissent. Ils savent très bien que je ne parlais pas sérieusement. Ni même quand je t'ai accusé de falsification, ou autre. Je ne te crois évidemment pas capable de faire ce genre de chose. Enfin, pas tout à fait."

En plus, attends. Qu'elle sache, James Potter n'était pas forcément celui qui désirerait le plus au monde devenir préfet-en-chef.

Ouhou. Eh... Evans qui commence à parler de ce qu'elle pense de Potter. Intéressant, hein ? Elle même commençait à rougir de ce qu'elle disait, parce qu'elle était assez attachée à la réputation de celle qui hait Potter. Mais elle était décidée à éclaircir les choses, là, parce que lui aussi faisait des accusations assez injustes - elle ne se rappelait pas de lui réagissant comme ça à ses piques, auparavant ! Ça lui semblait même bizarre de lui parler comme à une personne adulte et capable de comprendre... Mais il avait dix-sept ans, quand même, ce n'était plus un gamin. Ou il n'était plus censé l'être.

"Et, si c'est ce qui te dérange vraiment..." Un geste de baguette magique eut vite fait de nettoyer la banquette - vous souvenez-vous d'"Evanesco" ?

Enfin, notre rouquine mit les poings sur les hanches, et s'adressa une fois de plus à son condisciple.

"Les préfets aussi font des petites blagues entre eux. Même moi, je sais rire de moi-même. Il ne faut pas prendre ça comme ça." Profonde inspiration. Elle allait dire un truc gênant. Très gênant. Tellement qu'elle baissa le volume de sa voix. "Écoute-moi bien. Ce n'est pas comme si je t'appréciais beaucoup, et j'ai été vraiment surprise et même inquiète de te voir préfet-en-chef, surtout que personne ici ne sait ce que ça donnera, mais... Si les professeurs t'ont nommé à ce poste, c'est qu'il n'y a pas de raison pour qu'on ne te donne pas ta chance." Autre soupir. "Moi j'veux bien, Potter, mais dans ce cas il faudrait penser à être un peu plus sérieux. Parce que, hum, moi... je ne peux pas faire le travail toute seule."

Là, oui, elle avait baissé le regard.
Bon, ok, elle venait d'admettre qu'elle ne pouvait pas être préfète-en-chef toute seule. Surtout que ce poste exigeait beaucoup plus que le poste de préfet tout court. Et comme elle comptait quand même faire d'autres choses dans la vie que de ne penser qu'à être la meilleure préfète-en-chef qui ait jamais existé, euh... Il valait mieux que le partage soit partagé avec quelqu'un d'autre.

Et Potter ne ferait pas obligatoirement un mauvais préfet-en-chef... avec un peu de chance.

Évidemment, elle aurait préféré ne pas dire tout cela en public, mais soudainement, elle n'avait pas pu s'empêcher.
Eh mince. Tout le monde allait penser qu'elle commençait à céder...
Oh, et, vous savez quoi ? Tant pis, hein. C'était fait, maintenant.

Elle s'éclaircit la voix, et releva les yeux, très professionnellement :

"Hem... alors, Potter, si jamais tu veux bien, on a des instructions à donner aux préfets."

S'il disait "débrouille-toi toute seule", elle l'assassinait sur-le-champ.

Le celeste James Potter n'avait pas vraiment écouté les pathétiques excuses de Lily1. La seule chose qu'il fixait etait ces magnifiques courbes et ces magnifiques lêvres qui avaient étaient faites pour qu'on les embrasses2.
Le magnificien James Potter avait réussis son coup, la brulante préfète-chèfe s'etait excusée. Le solaire James Potter, assit sur la banquette, invita alors Lily a s'asseoir. De nouveau. Puis il refit une distribution de Bièraubeurre. Bizarrement Lily fût oubliée. Une fois que tout le monde eut bu, le roublard James lui fît alors un clin d'oeil. Il avait prévu le compte juste. Aprés avoir bu une gorgée3. Il claqua la langue d'un air appréciateur et passa sa bouteille à Lily avec un sourire engageant.

"Tu vois, j'ai bu en premier, pas d'embrouille. Du moins, pas cette fois. Alors, oui, les instructions."

Les autres préfets se mirent à aquiescer, l'air sérieux.

"Premièrement, un Préfet, représente l'école et sa maison. Je ne veut entendre aucune expréssion insultante vis à vis de la naissance d'un sorcier. Aucun Sorcier n'a plus le droit d'être a Poudlard qu'un autre. J'aimerais que vous le fassiez comprendre une bonne fois pour toutes à nos camarades! James balaya les autres du regard s'arretant sur les préfets de Serpentard en particulier. Ceux-ci signalèrent leurs accords. James Potter sourit. Deuxièmement, un préfet se doit d'être impartial, aucun favoristisme. Les préfets se mirent d'accord su ce point. Ensuite! Vous vous devez d'aider les premières années de vos maisons. Aprés la répartion blabla et tout quoi, Tirlipinpon et tout l'toutim."

Là, les préfets hochèrent à nouveaux la tête comme si l'éloquent James Potter avait dit quelque chose de trés sérieux. Il se rassit alors un sourire facétieux sur le visage. Il croisa ses bras derrière sa tête et ferma les yeux toujours souriant. Les préfets secouèrent soudain la tête. Ils regardérent James d'un air curieux4. Puis il se mirent à hocher la tête et certains dirent même que le subtil James Potter avait entièrment raison, ce a quoi les autres signalèrent qu'ils étaient entièrment d'accord. Le sourire de l'habile James Potter si fit plus grand. Il adressa à Lily un clin d'oeil complice. Puis dans un murmure il lui dit5:

"Voila, pourquoi j'en ai fait un flan, tu sais combien de temps ça m'a pris pour faire cette potion d'aquiescement? Tu as faillit m'en faire boire..."

Puis il récupéra sa bouteille en éffleurant la douce main d'Evans et bu une gorgée3.

"Mon but c'etait de te faire accepter de sortir avec moi, ça n'aurait pas duré longtemps mais tu l'aurais dit devant tout les préfets. Ne t'en fait, pas l'effet ne dure que trois minutes, ils devraient bientôt redevenir normal. Sirius avait une fois de plus raison. Ca m'énerve quand ce n'est pas moi qui ai raison! Surtout que je me suis défoncé pour ce plan! Ce qui m'énerve encore plus c'est que Sirius avait doublement raison, je vais devoir te séduire à la loyal et abandonner mes grands airs si je veut m'en sortir."

Sur ces révélations et sur cette dernière phrase mystèrieuse. Il se mit a l'aise , allongeant ses jambes sur la banquette d'en face. Il ferma les yeux et sa respiration se fit plus douce. Sans regarder Lily il se remit à parler tandis que les préfets signalaient bruyament leurs accords à chacune de ses fins de phrases6.

"Ah... Evans, pourquoi faut-il que tu penses que je ne suis jamais sérieux. Pourquoi faut-il que tu crois que mes incessantes invitation ne sont que des moyens subtils pour te ridiculser alors que dans le même temps tu me traite d'abruti sans cervelle? Pourquoi n'as tu pas crue un traitre mot de ce que j'ai dit à tes parents tout à l'heure? Des fois je me dit que je devrais être Diggory, ça doit agréable de ne pas être assez intelligent pour éprouver des sentiments..."

Bizarrement, James avait l'air plus sérieux que d'habitude. Il s'attendait à ce qu'Evans le fusile sur place pour avoir osait essayer de l'empoisonner et d'avoir empoisonner les préfets. Mais il attendait son sort sereinement. De toute façon, pensait-il, ça ne pouvait pas être pire

[HJ] 1= Comment ça ce n'en etait pas? De toutes façons je viens de vous dire qu'il n'avait pas écouté.
2= Mais non pas les siennes! Celles de Lily enfin! Oui, c'est pareil pour les courbes et les lêvres de Potter, mais ce n'est pas de celles là qu'il s'agit!
3 = sa façon de boire aurait fait rougir un ange.
4 = Pour les garçons, les filles le regardèrent d'un air de vénération emplit de curiosité.
5 = Un murmure qui aurait fait fondre la glace des pôles comme de bien entendu.
6 = "C'est vrai ça!" "Il a raison!" "Potter Président!" "Oui!" "Tout à fait" "excellent!" "Oui! Ouiiiiiiiiiii! Ho Oui ouiouioui Ouiiiiiiiiiiiiiiiiii!" "Potter épouse-Moi!" ah, non la dernière phrase n'avait rien à voir et avait été criée par une jeune fille qui venait de passer devant le compartiment des préfets. [/HJ]

Ok. Elle venait de dire qu'elle allait donner une chance à Potter. Donc, elle n'avait pas le droit - en théorie - de refuser de s'asseoir à côté de lui, même si ce n'était pas à cœur joie.

Tant pis. Il fallait lui faire confiance... un peu. Sinon, elle ne pourrait pas y arriver toute seule. Avec une grimace, elle s'assit donc aux côtés du répugné, mais à une bonne distance au moins, sur la banquette.

Bien sûr, elle trouva cela pour le moins étrange d'être soudainement oubliée. Je veux dire, elle avait été la première à qui il avait proposé de la bièraubeurre, et maintenant qu'on pourrait - en lisant dans les entrelignes - penser qu'elle en accepterait volontiers - enfin, un peu inquiète, mais tout de même -, il l'oubliait complètement. Hum... Peut-être que... tout simplement, il avait peur qu'elle refuse à nouveau et qu'elle refasse la même chose avec cette deuxième bouteille de bièraubeurre, ce qui serait cette fois-ci vraiment humiliant. Oui, c'était sans doute ça.

Elle observa les autres boire leurs bouteilles. Pas comme si elle avait soif. Tout simplement, elle se demandait s'il valait mieux reprendre la parole tout de suite ou attendre qu'ils aient fini de boire. Cet alarme naturel qu'elle avait, celui qui lui disait de se méfier de tout ce qui avait un lien quelconque avec Potter, était désactivé, dans la mesure où elle ne le croyait pas capable d'atteindre tous ces gens présents - je veux dire, c'étaient des préfets ! - et dans celle où elle était concentrée à fond sur son discours qui allait reprendre d'une minute à l'autre - si tout ratait, elle allait être vue comme une mauvaise préfète-en-chef et ça, elle ne pouvait pas se le permettre.

A sa grande surprise, Potter finit par effectivement lui remettre de la bièraubeurre. Sa bouteille à lui, hum... Elle le regarda étrangement, surtout en entendant ses prochaines paroles. Qu'est-ce que ça voulait dire, "pas d'embrouilles" ? Intriguée, elle jeta un coup d'oeil à la bouteille de bièraubeurre, comme si celle-ci pouvait répondre à sa question. Et puis, elle fut tellement surprise par la prise de parole de Potter qu'elle ne songea même pas à boire ne serait-ce qu'une gorgée de la bouteille.

Sans oublier que porter la bouche à cet objet immonde lui apporterait des germes potteriens et serait donc comme signer son arrêt de mort par maladie grave.

Ce que disait Potter était assez juste, il fallait qu'elle l'avoue. Cependant, il avait oublié certains points, qu'elle crut bon d'ajouter dès qu'il en eût fini :

"Oui. N'oubliez pas non plus que vous ne pouvez pas enlever de points aux autres, ceci reste un privilège professoral. Et, comme l'a dit mon... euhm... collègue, vous serez sollicités pour conduire les premières années de votre maison, ce soir, après le repas, jusqu'à la salle commune. N'oubliez pas de bien leur expliquer comment y accéder, c'est important. Les horaires de réunion seront affichés dans le hall sur le panneau d'affichage, n'oubliez donc pas de le consulter régulièrement. En principe, les réunions ne correspondront pas aux entraînements de Quidditch. Enfin, n'oubliez pas qu'être préfet, c'est aussi donner l'exemple aux élèves et savoir assumer les responsabilités nécessaires en cas de besoin. Mais nous aurons une réunion à ce sujet."

Lily n'aimait pas ça. Elle trouvait que tous acquiesçaient un peu trop fréquemment pour que ce soit normal. Même les quelques Serpentards qui, souvent, refusaient de lui parler ou de l'écouter, acquiesçaient obsessivement, comme dans un débat politique où elle aurait donné tous les arguments les plus logiques et frappants d'une traite. Maintenant qu'elle y pensait... ils avaient aussi dit être d'accord lorsque Potter parlait de discrimination contre les nés-moldus ! C'était pas un peu bizarre, ça ?

"Ah, et, vous savez, les rats royaux rongent le royal rubis du roi de Rome, trempé dans de la sauce barbecue," tenta Lily, rien que pour vérifier.

Et tous acquiescèrent, comme une foule en délire.
Rectification, c'était TRÈS bizarre.

"Potteeer !" s'exclama Lily avec un ton de lamentation. Vous savez, un peu comme si elle demandait à un petit enfant : "Oh non, qu'est-ce que tu as encore fait ?"

La réponse ne se fit pas attendre. Après avoir bu une gorgée de bièraubeurre - satanée bouteille qu'elle n'avait pas touchée, d'ailleurs -, le fou de service lui éclaircit un peu les choses.

Elle garda le silence un moment. D'abord, elle regarda ses genoux. Ensuite, elle leva le regard sur Isabella Odiele, préfète de Serdaigle avec qui elle était amie. Oh, lamentation suprême. Bella n'arrêtait pas de faire "oui" de la tête. Ça donnait presque la chair de poule.

Mais elle écouta bien tout ce que Potter lui disait. Et, vous savez quoi ? Ce qu'il dit la fit bouillir de rage.

"MINCE, POTTER !" fit-elle en se levant, dès que l'abruti se fut tû. "Et après tu me demandes pourquoi je ne te prends jamais au sérieux ! Je viens de te dire que je voulais bien te donner une chance et toi, la première chose que tu fais, c'est tout gâcher avec ta potion d'acquiescement ! Je suppose que tu n'as pas écouté un seul traître mot de ce que j'ai dit. Comment peux-tu réclamer mon estime si tu n'en es pas digne, hein ?"

Elle se dirigea vers Bella, se posta à côté d'elle, et la pointa du doigt, tout en jetant un regard accusateur à Potter.

"Non mais, regarde dans quel état elle est !"

Alors, Lily s'avança à nouveau vers Potter, les poings sur les hanches, et le fusilla sur place du regard, en hurlant :

"ET COMMENT OSES-TU AFFIRMER QUE TU POURRAS ME SÉDUIRE UN JOUR ? TU PRENDS TOUJOURS TOUT POUR ACQUIS ! T'ES QU'UN PRÉTENTIEUX, TU LE SAIS ?"

Et c'était pour ça qu'elle le détestait. Qu'elle n'avait jamais pu seulement songer à sortir avec lui. Il l'avait totalement déçue.
Ça et le fait qu'il utilise des potions d'acquiescement pour parvenir à ses fins. C'était vraiment très mesquin.

[HJ] J'emprunte Lily, mais c'est juste pour un effet comique. De plus il n y aura pas d'adjectif ni de petite mise au point en fin de texte, JP etant dans l'un de ses rares moment sérieux. Pis je suis content, j'ai réussit à mener l'aventure à peu prés ou je voulais. [/HJ]

"Mais ils vont trés bien." Dit un James Potter sur la défensive
"Oui nous allons trés bien!Répondirent, en coeur, les préfets.
"Non! il ne vont PAS BIEN!!" Tempéta Evans.
"Oui, nous n'allons pas bien!" Firent les préfets.

Le préoccupé James Potter regarda alors les figurants de sa vie théatrale d'un oeil nouveau. Il s'approcha de l'un d'eux, lui prit le poux, regarda ses yeux. Puis passa à un autre.

Il avait l'air de plus en plus préoccupé, il n'avait pas l'attitude mature qu'il affichait lorsqu'il voulait plaire, a cet instant il était mature. Qu'est-ce qui avait bien pu provoquer ça? Ils étaient juste censés être d'acord avec lui, pas mais alors vraiment pas manifester leurs accord d'une façon aussi spectaculaire. James secoua la tête puis récupèra sa bouteille. Pour en lire la liste des ingrédients. Il se parla alors à lui même mais sans le ton vaniteux et superficielle qu'il employait souvent. Il avait l'air sérieux.

"Hummm, Lorsque j'ai essayé cette potion sur moi, l'effet n'a pas été aussi dévastateur... Sur père non plus, d'ailleur. En même temps il y a une grande diffèrence de masse entre père et eux. Ce serait ça? Le dosage était trop fort? Ou alors peut-être que l'un des ingrédients de la boisson? Raaaa la ferme vous!"

S'exclama tout à coup James Potter, les préfets en effet en cessaient d'approuver tout ce qu'il disait. Mais il se reprit bien vite.

"Ah euh non pardon, ce n'est pas de votre faute. Ou en etais-je? ah oui l'un des ingrédients de la boisson aurait fait muté la potion en quelque chose de beaucoup plus fort? La date sinon? De nombreuse potion voient leurs effets augmenter avec le temps..."

James Potter reposa sa bouteille puis en pris une autre des mains d'un préfet. Il regarda tour à tour ses camarades. Puis son regard sincère s'arreta sur Lily Evans. Ce fût sans l'emphase ni le sourire habituel qu'il s'adressa à elle.

"Evans, il faut que tu me crois. Je n'ai pas voulu ça. enfin, si je l'ai voulu mais pas à ce point. Ce que je voulais c'est que les autres soient d'accord avec moi, afin de t'impressioner. Bon, je voulais t'en faire boire aussi mais si j'avais su ce que ça allait faire....
Je préfèrerais mourir plutôt que de te faire du mal.
Non, tout ce que je voulais c'etait que tous ces crétins imbus d'eux même et de leurs naissances soient d'accord avec moi lorsque que je leurs dirais que tous les sorciers sont égaux. Enfin, j'ai sans doute l'air pitoyable à m'excuser comme ça, mais j'ai vraiment besoin de ton aide. J'ai bien peur que les effets ne s'estompe pas. De plus ça pourrait être trés dangereux pour eux. Ils ont l'air vraiment confus."

En effet Potter avait l'air pitoyable. Il semblait vraiment choqué de ce qu'il avait fait, presque autant que la fois où, à cause d'une blague encore plus stupide l'un de ses ennemis avait faillit y laisser la vie.

Il regarda à nouveau la bouteille empoisonnée comme s'il se décidait, son regard se fit dur, son expression était intense et décidée. Reposant la bouteille il sourit froidement on l'entendit murmurer que c'etait la seule solution.
Puis il se mit à chercher dans son sac. Il y trouva un livre plus ou moins déchirée intitulée: " Mon livre du petit préparateur de potion. 1001 recette de potion délirante!" . Aprés un moment d'hésitation il sortit aussi une vielle fiche du ministère intitulée"Traitements de choc pour sorciers charmés, à l'usage exclusif des Aurors" Cette dernière présentait une série de mesure de plus en plus violent afin de désenchanter un sorcier. James Ouvrit le livre et y calla le dépliant. Il tendis ensuite le tout à Evans.

"Ecoute, Je vais boire le reste de cette satanée mixture. Dans le livre il est dit qu'un simple sort de chatouille rompt le charme. Mais étant donner que la potion a muté on ne va pas essayer sur eux, je n'ai pas envie de les faire souffrir plus qu'il ne faut. La page que je t'ai donné donne d'autre mesure en cas d'erreur dans la préparation. Tu vas, s'il te plait, commencer par me lancer le sort de chatouille, puis tu iras crescendo jusqu'a la liste violette. En espérant que tu n'ai pas à t'en servir.
Je sais que ce que je t'en demande beaucoup. Mais j'ai vraiment merdé. alors je suis pret à l'assumer. Puis, si tu m'en veux à ce point ce sera l'occasion de me le faire comprendre."

James Potter était pâle comme une page blanche. Ce qu'il s'apprétait à faire était trés risqué. Mais il préférait servir de cobaye plutôt qu'un autre. Il avait confiance en sa capacité à resister à la douleur. De plus Il était préfét-en-chef. Mais surtout; c'était un Gryffondor et un Potter qui plus est.

Aussi avala t'il sa salive, toutes traces de peur avait disparu de son visage on n'y voyait plus qu'une froide détermination.

"Je commence à comprendre ce que père veut dire par "assumer ses actes". Prètes?" Demanda t-il à Lily d'une voix rauque.

Et voilà. Elle savait que quelque chose allait mal tourner. Pourquoi ? Déduction logique quand le mot POTTER s'introduit !
Et le pire, c'est qu'elle avait compris, elle aussi, qu'une potion d'acquiescement avait un effet beaucoup moins abrutissant que ce que Potter avait bien pu administrer à ses collègues. Et puis, elle n'aurait dû durer que trois minutes, alors que les effets de ça... duraient beaucoup plus.

"P-Potter... qu'est-ce que tu leur as donné, par Merlin ? Ils ne vont pas mourir, hein ?" murmura-t-elle en un moment d'hébétement.

La seconde d'après, elle secoua la tête, comme voulant se reprendre, inspira profondément et décida qu'il fallait faire quelque chose (il était temps).
Mais Potter semblait déjà chercher la piste. Elle écouta ce qu'il marmonnait, raisonnant elle aussi à mille, mais en silence. Enfin, essayant de raisonner, parce qu'elle était au bord de la rage de par l'irresponsabilité de ce frimeur incorrigible.

Jusqu'à ce qu'il tente pitoyablement de s'excuser. Elle serra les dents, et prit un ton froid pour exprimer le fond de sa pensée - pas très positive.

"Rien à faire. Même si tu n'as pas voulu ça, t'as fait une bêtise, tu t'es montré irresponsable et tout est de TA faute ! Tu aurais pu réfléchir un peu avant de faire n'importe quoi, Potter ! Tout ce raisonnement, t'aurais pu le faire avant !" Elle ferma les yeux, en vue de se concentrer sur 'comment ne pas éclater et réfléchir à une solution plausible'. "Évidemment, il va falloir qu'on répare ça, maintenant. Oh, et, à propos, tu as gâché l'un des jours les plus importants de mes sept années à Poudlard. J'espère que tu es content."

Sans oublier qu'il mettait peut-être la vie de ses collègues en danger.

Elle l'observa enlever des choses de son sac. Sa première réaction fut de lever les yeux au ciel - il allait sûrement encore lui sortir une bêtise.
Cependant, son teint vira au pâle lorsque Potter proposa de servir de cobaye. Alors là, pas question. De un, Potter prenait des risques - et c'était justement l'un des motifs pour lesquels elle le méprisait, il prenait trop de risques inutiles. De deux, elle serait peut-être obligée d'en arriver à des mesures extrêmes, comme devoir le torturer, ou un truc du genre. A cette pensée, elle pâlit encore plus. Potter la croyait-il capable de faire des trucs pareils ? Eh oh ! Okay, elle le détestait, okay, elle l'avait déjà envoyé des milliers de fois se balader en enfer, mais qui a dit qu'elle serait capable de lui faire du mal ?

"JAMES POTTER, tu n'as pas intérêt à... à me laisser toute seule parmi des tas de fous qui acquiescent à tout ce que je dis ! Sérieux, Potter, fais pas ça. Qui sait si tu n'auras pas des séquelles, ou pire ? Eux suffisent déjà ! Et tu crois vraiment que je pourrais... enfin... Je n't'apprécie pas beaucoup, et je suis vraiment en colère contre toi, mais c'est pas une raison pour que je... oh, arrête ça tout de suite, je te dis !"

Elle s'empara rapidement de la bouteille, ne laissant pas à Potter le temps de l'en empêcher. Pour qu'il ne la lui reprenne pas, elle lui tourna le dos. Son regard se dirigea sur le contenant du liquide empoisonné, et elle déglutit en pensant que ça aurait pu être elle, dans la même situation que... tous les autres... Remus... Bella... Amos...

Qu'il était stupide, Potter ! Il avait mis des amis en danger ! Bien sûr, il semblait prendre conscience maintenant de ce qu'il avait fait. Mais il aurait dû y penser avant. Elle jeta encore un coup d'œil aux préfets, qui regardaient tout cela en approuvant des phrases imaginaires. Elle en eut la chair de poule. Et s'ils mourraient ? Ce que proposait Potter était plutôt plausible, mais elle ne pouvait pas le laisser faire ça. D'accord, tout était de sa faute, mais s'il en assumait toute la responsabilité, elle-même se sentirait trop coupable après. Fallait qu'il attende les situations critiques pour se montrer un tant soit peu sérieux, hein ?

Mais alors, que pourrait-elle faire pour sauver les autres ? Pendant un moment très tentant, elle pensa à prendre Scorpius Malefoy pour cobaye. Mais, eh oh ! Elle était préfète-en-chef, elle n'était pas censée faire ce genre de choses. Inspirant profondément, elle se tourna à nouveau vers Potter.

"Écoute... on peut essayer ce truc sur moi."

Pas qu'elle en ait vraiment envie, mais elle n'arrivait pas à penser à d'autres solutions. Je veux dire, elle devait choisir entre prendre un préfet pour cobaye, prendre Potter pour cobaye, ou se prendre pour cobaye. Situation trop affligeante. Elle ne voulait pas que d'autres souffrent. Elle préférait se sacrifier. Si ça se trouve, à cause des effets secondaires de la potion, et avec un peu de chance, elle ne ressentirait pas la douleur...

"Encore une fois Evans, tu n'écoutes que ce que la moitié de ce que je dis."

La voix de james etait grave. Il se mit les mains dans les poches, pour cacher un tremblement semblait-il. Il se tourna ensuite vers Evans. Il la fixa avec des yeux graves. Puis il fixa chacun des préfets quelques secondes. Il reprit alors:

"Je ne sais pas on dirais, que tout les compliments, toutes les phrases gentilles que je te fait. Glissent sur toi comme l'eau sur... Comme l'eau sur.
Comme quelquechose sur lequel l'eau glisse trés vite."

Dit-il avec un fantôme de sourire. Il s'approcha d'Evans jusqu'a la froler. Il lui mit alors une mains sur l'épaule et reprit, articulant soigneusement chaque mots comme s'il expliquait à un enfant de cinq souffrant d'Hyperémotivité que un plus un égal deux.

"Je vais donc le répeter plus prés de toi pour que tu le comprennes: Je. Préfererai. Mourir. Plutôt. Que. De. Te. Faire. Du. Mal.
Ne m'en veut pas pour ça Lily."

Au fur et à mesure qu'il avait parlé il avait rapproché son visage de celui de Lily. et à la fin de sa dernière phrase il l'embrassa subitement. Puis avant qu'elle ne puisse réagir il s'était emparé de la bouteille qu'elle tenait. Il recula alors rapidement. Inutile pour Lily de le devancer il avait jeter un "evanesco" sur toutes les autres bouteilles. [grâce aux mains dans les poches toussa...]

"Ne m'en veut pas pour ça non plus!"

A ces mots il porta la bouteilles à ses lêvres et bu le contenu d'une traite.
Il s'effondra instantanément. Alors que Lily s'approchait pour voir ce qu'il se passait James se releva soudainement en criant:
"Le dos d'un canard! Comme l'eau sur le dos d'un canard! c'etait ça la phrase."
Puis son visage se fit plus flasque et un sourire niais commença à envahir son visage. Ses yeux se firent terne et son regard lointain. Avant de sombrer totalement il intima à Lily l'ordre de se dépecher.

Spoiler:

Comment ça, comment ça, elle n'écoutait qu'à moitié ? C'était lui qui n'écoutait qu'à moitié. Et ce qu'il appelait des compliments - ce qu'elle appelait plutôt des provocations ou des moqueries infondées -, ce n'était pas qu'elle ne les écoutait pas, c'était qu'elle les ignorait ET qu'elle n'y croyait pas un mot.

Parce que Potter n'était jamais sérieux. Enfin, presque jamais.

Elle croisa les bras, lançant un regard se rapprochant du défi à son interlocuteur. En fait, elle ne voyait pas trop en quoi ce qu'il disait pourrait les aider. Elle l'observa s'approcher d'elle sans broncher. Elle n'allait pas reculer, non... elle avait pris sa décision. Ce serait elle qui se sacrifierait, qui allait servir de cobaye. Tant pis. Elle n'avait pas envie de faire du mal à qui que ce soit. Et si elle devait argumenter jusqu'à le mort contre Potter... elle le ferait. D'accord ?

Absolument.

Elle pencha la tête d'un côté. En fait, il y eut bien un imprévu, c'est que cette fois-ci, elle percevait bien que Potter était sérieux. Alors, lorsqu'il répéta qu'il préférait mourir à lui faire du mal, eh bien... au lieu de tout simplement ignorer, comme d'habitude, elle baissa les yeux - et puis, bon, Lily Evans est rousse, alors oui, elle rosit légèrement -, commençant à éprouver une certaine gêne. Comme si, tout d'un coup, elle croyait au moins un tout petit peu à ce qu'il disait.

Finalement, c'était une très mauvaise idée de l'avoir laissé s'approcher autant.

"Euh... D-d'a... d'accord, mais..." balbutia-t-elle en réponse

Elle prévoyait tout de même de contre-argumenter encore un peu - ce n'était pas une simple phrase qui allait la faire changer d'avis. Même si c'était quelque chose de gentil et qu'il semblait sérieux pour une fois, Lily l'avait quand même déjà entendu dire ce genre de choses des milliers de fois et n'avait pas changé de position pour autant.

Mais bon, vous connaissez Potter. Non seulement il prend des risques, mais en plus, il est plein de surprises. Et avant que Lily ait pu dire quelque chose, il sut la faire taire de la manière, hum... non conventionnelle.
Il va sans dire que Liliann fut choquée ou point de ne penser à l'expédier au loin que des secondes après qu'il ait arrêté. En tout cas, les yeux grands ouverts, elle ne réagit même pas. Potter 1, Evans 0.

Et en plus, comme vous vous en doutiez, il ne s'arrêta pas là. Il profita du pitoyable état de choc de Lily pour lui ôter la bouteille des mains. Potter 2, Evans 0.
Comme si la rouquine aurait pu ne serait-ce que songer à le devancer - Merlin, Potter venait de l'embrasser ! C'était une raison suffisante pour a) se jeter par la fenêtre, b) se poser des questions sur son existence et faire une grève de la faim ou c) passer le reste de ses jours dans l'immobilité et le choc les plus complets ! Et il va sans dire qu'elle considérait sérieusement les trois options.

Oh, et il ne manquait plus qu'il boive réellement cet espèce de poison. Ignorant les autres préfets qui concordaient tout à fait sur le fait que Lily ne devait pas en vouloir à James, elle le vit s'effondrer sous ses yeux vert-alien. Elle resta immobile encore quelques secondes, refusant de croire à ce qu'elle voyait. Quand elle se réveilla soudainement de ce transe, elle sursauta en plus en remarquant qu'il pleuvait un peu dehors.

Lentement, la rouquine s'approcha de son pire ennemi, évanoui. Elle s'accroupit même à côté de lui. Au moment où elle allait, avec beaucoup d'hésitation, le toucher en but de le secouer et de vérifier s'il était mort, il se releva et s'écria avec une volonté qui fit Lily tomber assise par terre, le regard toujours fixé sur lui. Elle fit abstraction de l'étrangeté de la phrase, pour ne retenir que le "dépêche-toi".

Oh, Merlin, ça y est. L'apocalypse était arrivé. Voilà qu'elle était dans un compartiment plein de préfets shootés, dont le préfet-en-chef de qui elle devait se servir de cobaye. Vous vous rendez compte ? ELLE ALLAIT DEVOIR UTILISER LE PRÉFET-EN-CHEF COMME COBAYE !

Panique, panique. Qu'allait-elle bien pouvoir faire, maintenant ? Hors de question qu'elle fasse du mal à Potter ! Je veux dire, les sorts quasi-inoffensifs comme chauve-furie, OK, elle n'avait aucun remords à les utiliser de temps en temps sur Potter, mais et si sur cette liste violette il était écrit qu'elle devait le frapper, le massacrer, l'exterminer... pour qu'il redevienne comme avant ? Eh, elle n'était pas une sadique, hein !

Elle se releva, s'approcha de Potter, un peu de la même manière que lui, tout à l'heure. Sauf qu'elle ne profita absolument pas de sa faiblesse pour commettre un acte abject - désolée, mais non - ; elle mit simplement ses mains sur les épaules de l'être qui venait de lui imposer un tel sort et commença à le secouer frénétiquement.

"Argh, Potter, t'es vraiment impossible ! Pourquoi t'as fait ça, hein ? Hein ? Si tu meurs ils vont croire que je suis la coupable, et puis de toute façon, je veux pas que tu meures, d'abord ! T'aurais pas dû faire ça, t'aurais pas dû !"

Et à lui d'acquiescer comme un fou, clamant que "tu as tout à fait raison, Lily. Je n'aurais pas dû. C'est vrai, ça, tu es vraiment la reine de la logique !" Elle lui adressa simplement un regard étrange. Presque de la pitié.

Calme, Lily. Après tout, il fallait qu'elle fasse quelque chose, de toute façon. Pour eux, pour lui aussi. Elle n'avait pas le choix. Peut-être que les laisser comme ça était encore pire que de ne rien faire.

Lily commença donc par se poster devant Potter, et articuler avec peine :

"Hum... Potter... je vais essayer de ne pas trop... te faire de mal, OK ?"

Inutile de préciser qu'il hocha frénétiquement la tête, ponctuant cette phrase de "vraiment, je suis absolument d'accord, fabuleuse idée, Lily !"

Alors, Lils se mordit la lèvre inférieure, elle respira profondément, et sortit sa baguette de sa poche. Pointant le bout de bois sur le brun à lunettes, et sous le regard approbateur de tous les présents, elle lança le maléfice du chatouillis, tout en priant pour que ça n'aggrave pas les choses.

Vraiment, ça n'aggrava pas du tout les choses. Potter rit compulsivement pendant quelques minutes, mais dès qu'elle cessa le maléfice, rien n'avait réellement changé. Il était peut-être encore plus souriant qu'avant, mais c'est tout.

A demi-soulagée - il aurait fallu que ça marche réellement pour qu'elle soit totalement soulagée -, elle réfléchit à un autre sortilège connu d'elle, refusant de consulter les listes du ministère - attends, ces listes semblaient tellement vieilles, qu'elle se demandait même si ça ne constituait pas plutôt une liste de tortures médiévales. Non merci, elle n'allait pas soumettre Potter à ça. Elle préférait faire confiance à son propre instinct.

Le problème c'est que, trente minutes plus tard, elle avait testé tous les sortilèges et maléfices auxquels elle pouvait penser - enfin, tous ceux qu'on peut lancer sur un humain sans lui faire vraiment mal -, en finissant par son sort préféré, celui de chauve-furie. Rien à faire. Potter était toujours dans sa niaiserie et elle était tellement convaincante qu'on l'aurait crue permanente.

Alors, Lily se résolut à jeter un œil aux fameuses listes de Potter. Sauf que, étourdie, et d'ailleurs beaucoup trop balancée pour penser à ça, elle oublia ce qu'avait dit Potter et au lieu de finir par la liste violette, au contraire, ce fut la première qu'elle saisit.

Il faut dire que ce qui y était écrit n'était pas joli-joli.

"Hein ?! Mais je ne vais pas faire ça à Potter, quand même !" s'exclama-t-elle en ouvrant grand les yeux - "absolument, Lily, grandiosement vrai ! Tu ne peux pas me faire ça, c'est impossible !"

Evans ne fit que remercier d'une espèce de grimace pas très commode le soutien de Potter, qui commençait vraiment à lui taper sur le système. Elle voulut se concentrer à nouveau sur la liste, histoire de trouver quelque chose de moins cruel - sinon, elle serait peut-être obligée de chercher un prof dans le train, ou au moins un adulte, et si elle ne trouvait rien, envoyer un hibou d'urgence à Poudlard. Potter risquerait l'expulsion, mais au moins, il serait sauvé.

Mais elle ne parvint pas à le faire. Car un éclat de bâillements, comme si beaucoup de gens se réveillaient en même temps, lui vint aux oreilles, et elle jeta un regard en direction aux préfets.

Le sort était levé ! L'effet de la potion d'acquiescement ratée/périmée/mutée/ce que vous voulez venait de se lever !

Lily en fut évidemment plus qu'heureuse. C'est-à-dire que ce truc était temporaire... si ses calculs étaient bons, Potter reviendrait à lui-même dans une dizaine de minutes. Elle n'avait qu'à attendre. Elle jeta un regard anxieux à son cobaye. D'une oreille, elle put comprendre, tout simplement grâce aux "que s'est-il passé ? Je ne me souviens que de..." que tous les préfets, sans exception, ne se rappelaient que jusqu'à la fin du discours de Lily sur ce que voulait dire être préfet. Apparemment, l'explication de Potter sur la potion d'acquiescement et tout ça n'avait pas été retenue. Heureusement, dans un sens. Sinon, il aurait eu des problèmes. Et Lily serait peut-être accusée de complicité.

"OH !" s'exclama-t-elle, faisant tous les regards se tourner vers elle, intrigués. Elle consulta sa montre, feignant la surprise. "Il est plus de midi vingt ! Je n'aurais jamais cru que notre réunion durerait autant ! Le temps passe vite... allez, les amis, il faut aller patrouiller dans les couloirs ! On est assez en retard comme ça ! Moi, je vais rester ici, j'ai à parler avec... euh..." Elle adressa un regard au Potter-zombie, qui était absolument d'accord avec tout ce qu'elle venait de dire. "... le préfet-en-chef."

Elle ignora les quelques rires légèrement moqueurs ou suggestifs des préfets et attendit simplement qu'ils soient tous sortis - certains se plaignant de mal de tête-, bien décidée à attendre les dix minutes de pied ferme. Imaginez un peu, et si l'un des sortilèges qu'elle avait lancés retardait le retour à la normalité ? Merlin ! Elle espérait ne pas avoir anéanti Potter. Si son petit pois avait fondu, c'était de sa faute... Par Morgane, pourquoi est-ce qu'il fallait qu'il fasse toujours des bêtises, hein ? A croire qu'à chaque fois, c'était à elle de s'inquiéter pour les résultats, lui, il s'en fichait !

Spoiler:

Quelques temps plus tard l'aquesçant James Potter sortit da drôle de transe. Il secoua sa magnifique tête avant de gémir douloureusement1. Il etait assis sur une banquette, Les autres préfets étaient partit. Seule restait Lily Evans.
James machonna pour chasser l'engourdissment dans sa bouche2. Puis il se réinstalla sur la banquette.

"Ouloulou... On a bu du pur-feu ou quoi? J'ai un ces males de crânes3. J'ai dormi? Pourquoi je suis couvert de griffures4?"

James Potter se leva précautioneusement. Il semblait que durant son sommeil on avait remplacer son crâne par un plus petit5.
Il fit quelques petit pas pour retrouver son équilibre. Puis appuya son crâne contre la fenêtre fraiche. C'etait agréable et il se mit à sourire.
Puis soupirant d'aise il s'appuya le dos contre la vitre et croisa les bras devant soit.

"Alors Evans? t'es pas contente que ce soit moi? Ca aurait put être pire hein? T'imagine ce Blaireau d'Amos a ma place? Il est pas capable de lacer ses gants de Quiddtich... Ou Pire," Le souffrant James Potter, fit une grimace. "Serv..." se reprennant à temps Il rajouta précipitament"...rus. Les Serpentards ne sont pas vraiments fréquentables en ce moment. Je voulais profiter de ce moment pour leurs dire que l'école accpetait tout le monde et que tout les sorciers étaient égaux. Qu'il fallait que les Préfets suivent le rêglement de l'école en la matière... Humm il me semble que je l'ai dit. J'ai faim. Pas toi?"

Juste à ce moment la petite dame et son charriot passèrent6. Elle fit un magnifique sourire en reconnaissant l'inoubliable Potter. Mettant son opulente poitrine en avant elle commença à minauder comme une fille de seize ans7.

"Bonjoooooouuuuur mon Choux! Tu vas bien cette année? Cooooomme je suis malheureuse c'est ta dernière annééééééeee. Tu reviendras me voooiiir hein mon Choux? Alooooors qu'est-ce qui te ferais plaisir? Je suis désolée mon choux je viens de traverser tout le train Laaaaaaaa. Alors il ne reste pas grands choooose pour toi mon Choux."

Ne pretant aucunement attention à la dame James s'occupa de sa carriole8. Il commença a faire son choix puis se rappelant ses bonnes manières il interpella délicatment Evans.
"Tu veux quoi préfètes? C'est moi qui t'invites."

En remarquant Evans la dame de la carriolle se rembruni. Elle fusilla Evans du regard. Comment une jeunette comme ça pouvait sortir avec SON choux elle n'avait pas les "bons arguments". Pendant qu'Evans faisait son choix elle la servit de manière brusque et colérique.

La dame au charriot partit quelque-peu en colère.
Le séduisant James Potter s'assit sur la banquette. Une baguette reglisse dans la bouche9. IL se mit à froncer ses magnifiques sourcils. Puis son visage parfait s'éclaira avant de s'assombrir.

"Ah? J'ai compris, j'ai fait boire la potion d'acquiescement aux préfets. Ca, c'est sur je me souviens de mon amusant. Faut dire que c'était marrant de les voir dire oui à tous que je disait. Pour les filles ça ne change pas de d'habitude remarque. Aprés c'est le trou noir. J'imagine que tu as tenté de m'assassiner, ça expliquerait mon mal de tête et mes griffures. ensuite prise de remord et découvrant ton amour pour moi tu m'as réanimé en faisant ce que les moldus appèllent du "bouche à bouche" ça expliquerait le rouge à lèvre. Tu ne manges pas Evans?"



[HJ]1=Un gémissement de douleur oui, mais quel magnifique gémissement tout de même.
2 = Nombre de fille, à ce moment là auraient eu de chasser cet engourdissment elle même.
3 = Par réflexe James s'attendit à ce qu'une fille se propose de le lui masser. Mais, en fait de fille il yavait la femme de sa vie. Qui elle ne cédait pas.
4 = couvert de griffure certe, mais son visage n'en etait que plus virille et plus séduisant.
5 = sans doute une fétichiste pensa James Potter.
6 = chose dont la coïncidence aurait surpris plus d'une personne mais pas James Pottter. Il avait faim, il était normal que l'univers se réorganise afin de satisfaire ses besoins.
7 = ce qui était insurportable pour une dame de cinquante ans, mais James en avait l'habitude toutes les filles minaudaient en sa présence.
8= Qui elle aussi etait amoureuse de James
9 = Sa façon de lem anger aurait fait rougir une nonne.[/HJ]

Yes, yes, yes ! Finalement ! Finalement le dieu guerrier était de retour !
Oups, mauvais conte.
En fait, Potter n'était pas un dieu, ni un guerrier, mais il était bien de retour. Et Evans faillit hurler de soulagement, un grand sourire naissant sur ses lèvres roses et parfaites - j'ai déjà dit que la maladie de Potter était contagieuse ?

Elle s'apprêtait à dire quelque chose, n'importe quoi, pour manifester sa joie que tout soit fini et que Potter ne soit pas mort, mais il la devança, faisant son sourire se figer. Le temps de finir de processer qu'il n'avait gardé aucun souvenir de tout ça, Potter avait déjà fini de parler et la dame au charriot passait.

Précisons que Lily ne vécut pas cette scène exactement comme la vécut Potter. La théorie était que Potter avait son propre monde, mais bon, on ne peut pas savoir.
Pour Lily, ce qui se passa, c'est que la dame au charriot fit simplement un sourire chaleureux aux deux et leur demanda s'ils voulaient quelque chose.
Pour James, apparemment, il vécut une pleine séance de drague, mais ça, Lily ne le saurait jamais.

Elle choisit quelques bonbons seulement, tels des chocogrenouilles et des dragées de Bertie Crochue, ayant prévu un repas qui était à présent dans sa valise. Et ce fut machinalement qu'elle demanda tout cela, un peu étourdie par les évènements précédents.

Donc, la dame partit, blablabla, et ne restèrent plus que Potter et elle dans le grand compartiment.
Meeeerlin. Pression accumulée, il fallait qu'elle éclate... de soulagement.
Faisant peu attention à ce que disait Potter, le "tilt" se fit si soudainement qu'elle en eut peur elle-même.

"JAAAAAAAAAMES !" hurla-t-elle en lui sautant au cou. On remarquera qu'elle ne l'enlaçait pas du tout, mais qu'elle l'étranglait plutôt. "Merlin soit loué ! Tu m'as vraiment fait flipper ! J'ai cru que t'allais mourir ! Faut pas que tu meures, Potter, qu'est-ce que j'aurais fait si t'étais mort, hein ? J'ai besoin de toi, imbécile ! Si le préfet-en-chef meurt, la préfète-en-chef aura de graves ennuis, sérieux ! Et puis de toute façon, t'as beau être un abruti, j'veux pas que tu meures pour autant ! TU M'ENTENDS ???"

A présent, Evans avait lâché le cou de Potter pour le regarder, les yeux dans les yeux. Elle mit ses deux bras sur ses épaules, et... le secoua inopinément, très fort, comme tout à l'heure.

"POTTER, ESPÈCE DE CRÉTIN ! Merlin, tu dois arrêter de faire des trucs aussi insensés ! Un jour tu vas vraiment avoir des problèmes ! Et je m'en fous si tu ne te souviens de rien, mais cette potion d'acquiescement ratée, c'était la pire idée que t'aies jamais eue !"

Elle le lâcha enfin et s'affala complètement sur la banquette, tentant de reprendre sa respiration. Ça y est, elle avait considérablement décompressé, peu importe ce que Potter en penserait. Avec une certaine urgence, la main tremblante, Lily déchira l'emballage d'une chocogrenouille, avant d'en croquer un morceau, sans que le demi-animal n'ait le temps de s'échapper. Après tout, le chocolat apaise les mœurs.

Malgrés son mal de tête, l'astral James Potter souriait. Preanit ça pour du masochisme si vous le voulez, à chaque fois que LiLy evans le touchait il ressentait comme des décharges électriques dans tout le coprs.

L'adulé James Potter continuait donc de sourire. Sa remarquable faculté a éludé les mots lui faisait comprendre ce qu'Evans disait en vérité. Mais même si elle lui faisait comprendre qu'elle tenait réellement à lui, le sémillant James Potter avait été retennue par le tout premier mot qu'avait prononcé SA Lily. Aussi pour la calmé il la prit délicatement par les épaules et la fit reculer. Puis, toujours un sourire aux lèvre il la lacha et se mit à parlerr calmement.

"Du calme... Lily... Je ne peut pas mourir, j'ai dix sept ans. Mais... Tu m'as appellé James! Puis, si j'arrétait de faire des trucs insensés est-ce tu t'interresserai plus à moi? Non hein? Alors autant que je m'amuse avant de mourir. Puis ça m'étonnerai que la potion était raté! Je suis James Potter quand même!"

Ce faisant James Potter, l'image même de la friandise, se rassit et ouvirt l'un de ses paquets de dragées surprises de Berty Crochues1. Il en avala quelques unes en souriant. Si Lily paralit à ce moment il ne l'écoutait pas; tout occupé qu'il était à déguster ses dragées.
Machant délicatement, il gardait les dragées le plus longtemps en bouche avant de se prononcer sur leurs gouts. Pomme, Banane, Caramel, Citron... Léchant ses doigts d'une façon qui aurait fait défaillir plus d'une fille l'érotique James Potter se remit à parler.

"Tu sais ce que c'était mon rêve plus jeune? C'était de créer mes propres Dragées Surprises. Certaine avec de drôle de goûts certe, mais d'autre avec des bons goûts. La dragée au goût de mère par exemple. Ca aurait été à la fleur d'oranger. Celle de père plutôt au thé. Quand père rentrait de son travail d'Auror, je le savais aprceque ça sentait le thé.
Hummm pour toi Evans ce serait le goût de paradis, bien sur."

le flagorneur James Potter posa sa cheville droite sur son genou gauche avant de passer ses mains derrière la tête. Une baguette réglisse dans une bouche formant un sourire narquois il reprit:

"Alors on doit faire quoi en arrivant? Aider les microbes? Leurs dire de laisser leurs bagages de suivre le petit Hagrid? Et ensuite on fait quoi toute l'année?"




[HJ] toute les dragées mauvaise que James prenait se transformait imméditatment en bon gout.

La pauvre Lily, du chocolat plein la bouche, respirait fortement afin de se calmer le plus rapidement possible. Ça y est, pour une rentrée, c'était gagné, hein. C'était même un peu trop. Elle espérait que rien d'aussi... étrange... ne viendrait à se produire encore cette journée. Et que son archi-ennemi de toujours n'essayerait plus de se tuer. Encore que ce soit demain, parce qu'aujourd'hui, elle avait eu sa dose.

Donc, Lily écouta, les yeux écarquillés, le suicidaire James Potter reprendre la parole. Elle avala bruyamment sa chocogrenouille. Sidérée, elle gesticula quelque peu des mains en tentant de répondre sans lui arracher le cou. De nervosité, s'entend.

"Tu ne peux pas mourir ? TU NE PEUX PAS M... MERLIN, POTTER ! Tu as failli mourir, là, sous mon nez, OK ? Tu as une idée, hein, tu as une idée des soucis que tu m'as causés ? Moi, je dis, ton petit pois a fondu, Potter. J'voudrais juste savoir comment tu fais pour attirer autant de problèmes !"

Bon, techniquement, elle savait très bien comment il faisait. Il prenait trop de risques, et le pire - le pire - c'est qu'il trouvait ça marrant à la fin.
Aaargh, mince, fnürr, erreur fatale ! Elle l'avait dit ! Elle l'avait appelé James ! Noooo ! Abandonner le navire, abandonner le navire !

"Hein ? Bien sûr que non, Potter, tu es sourd. Jamais je n'ai utilisé ce prénom, qui..."

Elle lui jeta un regard supérieur, mais en fait, elle n'aurait pas dû le regarder tout court. Il avait l'air tellement content qu'elle l'ait appelé James que ses excuses foireuses fanèrent aussitôt sur ses lèvres. Alors, doucement, elle baissa la tête sur une autre friandise et murmura, juste avant de l'engloutir :

"Hum... ben... c'est ton prénom, pas vrai ? Ou est-ce que je me suis trompée et par hasard tu t'appellerais Estrogildo ou Géronce, maintenant ?"

Lily bougea un peu pour mieux s'affaler sur le banc, une sucette à l'orange à la bouche. Elle ignora tout simplement le reste des paroles de Potter. S'il ne voulait pas croire à l'inaptitude de la potion, c'était son problème. Elle n'avait pas envie d'argumenter. S'il voulait prendre des risques et se tuer, c'était son problème aussi. Elle laisserait le sermon à une autre fois, c'était déjà bien assez.

Un ange passa. Lily était assez confortable sur sa banquette de train. Elle en avait presque oublié Marlene, qu'elle aurait voulu retrouver - ah, remarque, elle devait bien s'amuser avec Sirius, à l'heure qu'il était. La rouquine mira le paysage, ses yeux s'y perdirent un instant. Il faisait assez beau, et elle commençait à se demander si elle n'avait pas rêvé l'averse de tout à l'heure.

Et puis, Potter se mit à parler (encore). Liliann s'en surprit pratiquement, comme ayant oublié qu'elle était accompagnée du plus nouveau préfet-en-chef. Elle écouta attentivement son acolyte lui parler de son rêve d'enfant, mais sans lui porter un regard toutefois.

Elle ne répondit pas au compliment, comme d'habitude. Enfin, elle gratifia juste Potter d'un léger sourire en coin. Sans s'en défaire, ses yeux se replacèrent vers Potter, avant de se déplacer rapidement sur le paquet de dragées surprises. Il lui vint une idée. Retirant la sucette orangée de son antre sacrée, elle se mit à genoux sur la banquette, face à Potter, et se pencha un peu sur lui.

"Tu m'en donnes une ?"

Bien malheureux celui qui croyait qu'Evans avait craqué. Non, elle n'avait même pas pensé à la proximité entre Potter et elle. Elle s'était juste penchée pour être sûre d'attraper une dragée avant qu'il ait pu réagir - genre, "c'est mon paquet, y touche pas !".
Rapidement, Lily jeta la dragée dans sa bouche, avec une certaine appréhension - goût poubelle, ça ne ferait pas terrible avec la sucette à l'orange.
Non. Goût glace à la framboise. Elle rosit de plaisir.

Se réasseyant convenablement sur la banquette, Lily écouta pensivement, tout en suçotant la dragée, les questions de Potter. En fait, elle eut un peu peur. James Potter était préfet-en-chef, et il faudrait au moins qu'elle demande ce que cela signifiait au directeur. Pas à McGonagall, car quelque chose lui disait qu'elle, elle n'aurait jamais eu cette idée farfelue, pas même dans une dimension parallèle. Mais Dumbledore en était capable. Seulement, savait-il ce que cela impliquerait, et pour elle, et pour Potter ? A moins que - ainsi qu'une bonne partie de l'école, navrée de vous l'informer - il ne tente de jouer aux cupidons ?
Beuh.

"Dis, James..." Elle se retint de grimacer en prononçant ce prénom. Pas qu'elle ne l'aimât pas, pas qu'elle le trouvât moche, mais simplement, c'était... bizarre. Elle n'avait pas l'habitude de dénommer Potter de cette façon. "Tu vas... Tu vas m'aider, hein ? Tu vas prendre ça au sérieux ? Être préfet-en-chef, c'est pas une simple blague, c'est pas mal de travail. Tu peux me promettre ? J'ai déjà beaucoup de choses à faire, alors préféter toute seule, ce serait trop."

Oui, vraiment, ce n'était pas tant le fait de voir Potter préfet qui la dérangeait, mais plutôt qu'elle ne savait pas s'il travaillerait pour de bon ou s'il lui laisserait tout sur le dos. Pire, s'il ne faisait rien et qu'en plus il lui rajoutait du boulot, avec l'aide de ses potes. C'est qu'elle avait un job, en plus. Cette année, elle serait totalement débordée.

Le désinvolte James Potter ne quittait pas vraiment la belle Lily Evans des yeux. Nombre de réflexions plus ou moins oiseuses lui vinrent à l'esprit lorsque cette dernière lui « vola » une dragée surprise. Mais son esprit supérieur lui conseilla de ne rien dire. La rouquine de ses rêves n'était pas souvent aussi décontracté lorsque l'irritant James Potter était dans les parages. C'est pourquoi le réfléchit James Potter se refusait à sortir une réflexion inoportune.
Son sourire envoûtant embellissant encore plus son visage, l'attentif James Potter écouta la rouquine. Là aussi le délicat James Potter remarqua que la façon de parler d'Evans était quelque peu différente. Elle sembalit inquiète et préoccupée. Le supérieur James Potter pouvait-il ne pas se montrer à la hauteur d'une tache quelle qu'elle soit? Évidemment non, c'était l'irréprochable James Potter après tout. Savourant l'une de ses friandises, il prit son temps pour répondre. Il regarda, pendant qu'il mâchait doucement un morceau de chocogrenouille, la flamboyante Evans d'un regard appréciateur. Son sourire magnétique se fit plus grand lorsque le cajoleur James Potter répondit, ildécida de commencer par le début de la conversation:

« Humm... Estrogildo c'est chouette comme prénom. Il n'y a pratiquement que ma mère qui m'appelle James. Non, si tu veux arrêter de m'appeler Potter, c'est toi qui décide. C'est sur que ça me fait plaisir de t'entendre prononcer mon prénom mais, mes amis m'appelle Cornedrue. Disons que si je t'énerve tu m'appelleras Potter, et si je suis gentil Cornedrue. Gardons James pour le jour ou j'aurais réussis à te séduire.

Le confiant James Potter tandis alors son paquet de dragée surprise au quart plein vers la ravissante préfete-en-cheffe. Un sourire engageant accompagna ce geste.

«Pour ce qui est du travail de préfet-en-chef, pourquoi te laisserais-je faire le travail toute seule alors que c'est l'occasion rêvé pour passer du temps avec la fille que j'a... pprécie le plus à Poudlard?
Je vais te le promettre, si tu as besoin de ma parole. Je te promet que ma fonction de préfet ne passera pas après mes fonctions de star et capitaine de l'équipe de Quidditch. Je te promet que mes amis passerons rarement avant elles. Parole de Préfet-en-chef, je te le promet... Lillian Rose Serenity Evans. »

Un clin d'oeil charmant et discret, bien que moqueur, fusa lorsqu'il dit le nom d'Evans en entier. Le digne de confiance James Potter tendit alors sa virile main parfaite pour que la rouquine la lui sert.



[HJ] 1 = Cela va sans dire que la chocogrenouille connaissait à ce moment une sensation proche de l'extase.

Non pas que Evans ait (entièrement) changé d'avis sur James Potter, hein. Dans sa tête, il restait quand même "Potter". Disons qu'elle avait utilisé "James" pour... une occasion spéciale. Oui, c'est ça. Leur premier jour de préfets-en-chef, où Potter avait failli mourir (à cause de sa propre bêtise, ok) et où Lily avait failli attraper la crise cardiaque. P't'être que ce n'était pas si mal, pour une fois, que de lui parler autrement que par les cris.

Cornedrue... ou Potter. Cornedrue ou Potter. Huh. Proposition assez correcte. Ça pouvait marcher. Le problème, c'est que Potter était réputé pour la mettre en colère plus vite que son ombre. Tout le temps. Elle n'avait jamais eu à penser à comment l'appeler lorsqu'il était correct, puisqu'il n'était jamais correct - pas comme elle l'entendait. Ou alors, les moments où il l'avait été se comptaient sur les doigts. Donc elle ne s'attendait pas, à vrai dire, à ce qu'il y ait moins de Potter que de Cornedrue cette année.

"Ouais... Ça marche, Cornedrue." prononça-t-elle en s'étirant - pas aussi confortable que les fauteuils de la Salle Commune, ces banquettes, mais fallait faire avec.

Que Potter en profite bien, hein, ça ne durerait pas. Du moins pas trop. Enfin, ainsi le croyait Liliann.
Surtout qu'il continuait avec ses "un jour, obviously, baby, je te séduirai, et tu ne pourras point m'échapper. Don't forget it."

Potter lui tendit les dragées. Evans sourit. Celle au goût framboise n'était déjà plus... La sucette à l'orange toujours coincée entre les dents, Lils jeta un coup d'œil dans le paquet, se demandant si elle allait prendre le jaune, là, qui ressemblait à un goût citron, ou le blanc laiteux, qui pourrait bien être à la noix de coco. Ensuite, bien qu'elle eut perdu cette concentration sur les dragées, son regard resta figé sur le sachet, pendant qu'elle se contentait d'écouter silencieusement les promesses de Potter. Quelque part, elle se sentait soulagée de pouvoir compter (au moins un minimum) sur lui.

"Merci..." émit-elle avec un léger sourire en coin. "C'est vraiment important pour moi. Je veux dire, d'être une bonne préfète-en-chef. Mais j'ai toujours pensé que tu ne prenais pas vraiment les préfets au sérieux, alors... ça m'a un peu inquiétée. Tu me rassures, en fait."

Lily posa un relativement long regard sur la main de Potter. Non pas qu'elle hésitât, mais cela la surprit un peu. Ses yeux verts-alien se fixèrent alors sur le visage de Potter, et elle pencha la tête sur le côté, avant de serrer effectivement la main du préfet-en-chef. Ensuite, elle retira la sienne, et tout naturellement, commença à s'occuper de carrément autre chose - après tout, on ne va pas dire que ce n'était pas légèrement gênant de faire ami-ami avec votre pire ennemi. Mais chut.

La rouquine retira le bâtonnet de la sucette déjà achevée de sa bouche. Rapidement, elle s'empara du dragée surprise blanc de tout à l'heure - elle fit une grimace en découvrant un goût un peu bizarre. Plâtre ? - et se leva immédiatement, afin d'atteindre ses bagages.
Pauvre, pauvre Jewel... la petite chatte avait un peu dormi, faute de pouvoir sortir de là, mais depuis quelques minutes déjà, elle s'était réveillée et miaulait à en fendre le cœur. Lily ouvrit l'espèce de cage portable et laissa sortir le petit animal au pelage sombre. Immédiatement, le chaton en sortit, s'étira, avant de sauter sur la banquette, à côté de James Potter - amoureuse, Jewel ? Oui, oui. Des chocogrenouilles. Elle fixait le paquet avec sérieux, comme désireuse de s'en approprier.

Lily n'y fit pas attention. Elle se pencha sur son énorme valise - qui, en fin de compte, n'avait pas été placée dans le filet à bagages, mais oubliée sur le sol - et l'ouvrit. Deux secondes plus tard, elle ressortait de là avec un sachet contenant un sandwich au jambon.

"J'arrête les bonbons, je commence vraiment à avoir faim... Tu permets ?"

Et sans plus de cérémonie, Lily se rassit - cette fois-ci en face de Potter et des bonbons - et déballa son sandwich, qu'elle entama plus au moins calmement - c'est qu'elle avait vraiment faim !

La magnifique James Poter regarda le chat avec appréhension. Il n'avait pas peur pour lui, plutôt pour un rat de ses amis. Il sourit à evans d'un air entendu lorsqu'elle lui demanda sa permission. Puis tout en la regardant manger avec ravissement1 il s'amusa a lui parler lorsqu'elle avait la bouche pleine. Histoire de s'amuser un peu.
Première bouchée:

"En quoi c'est serieux d'être Préfet? C'est juste une planque pour avoir une chouette baignoire et d'autre truc comme ça non?"

Eclat de rire. Deuxième bouchée

"C'est important d'être Préfete-en-cheffe? Tu veux finir ministre de la magie? Tu n'as pas assez de barbe pour ça tu sais."

Sourire charmeur. Troisième bouchée.

"Humm a moins que ce soit un moyen d'attirer l'attention d'un blaireau. Ca expliquerais ta deception, ce ne soit pas lui le P-e-C."

Air entendu. Quatrième bouchée.

"Je me demande vraiment ce que tu lui trouves il est aussi moche que Snape, sauf que Snape, lui est a peu prés intelligent."

Figure contrite. Cinquième bouchée.

"Je t'aime vraiment tu sais Lily.[/i]

Rire franc.

Le roublard James Potter était plutôt fier de lui, Lily était rouge de fureur ou parcequ'elle avait faillit s'etouffer. Un sourire irrépréssible aux lèvres James Potter était content. Evans était redevennu normale. enfin, espérons.









1 = James la regardait avec ravissmeent hein? Pas Lily qui mange avec ravissment!

Hummm. Sandwich au jambon. C'est bon. Très bon. Et après elle pourrait aussi se re-gaver de bonbons.
Et heureusement pour Potter qu'elle ne perçut pas son air entendu, ou elle ne lui aurait absolument plus parlé pendant loooongtemps. C'est qu'Evans est susceptible, vous savez.

"En quoi c'est sérieux d'être préfet ? C'est juste une planque pour avoir une chouette baignoire et d'autres trucs comme ça, non ?"

Elle venait de croquer à pleines dents son - à vrai dire énormément énorme - sandwich, et dégustait avec délice la nourriture. Mais Potter lui parlait, et, évidemment, en jeune fille très bien élevée, il fallait qu'elle lui réponde. Surtout que ce qu'il disait ne lui plaisait pas trop. Sauf que, en jeune fille très bien élevée, elle ne pouvait décemment pas lui répondre la bouche pleine.
Quelques secondes de mastication et de déglutition plus tard, Lily put enfin ouvrir la bouche pour répliquer, un peu renfrognée :

"T'as rien compris ! Les préfets sont des êtres responsables et sont censés donner l'exemple. Je dis pas qu'on doit être sérieux à cent pour cent, mais il faut au moins faire quelques efforts ! C'est pas juste des avantages ! Si tu n'as pas compris ça, je ne vois pas comment tu pourrais m'aider !"

Elle se reconcentra sur son sandwich. Elle n'avait pas envie de s'énerver contre Potter. Pas aujourd'hui. Plus aujourd'hui. Je veux dire, il avait failli mourir et elle avait déjà assez stressé comme ça.

Zen, Lily. "Bien et calmement tu commenceras ta dernière année." Commandement tiré du manuel de la bonne préfète. Ok, ok. N'exagérons rien.

"C'est important d'être préfète-en-chef ? Tu veux finir ministre de la magie ?"

C'est-à dire que Lily était souvent vue comme la petite préfète parfaite, seulement parce qu'elle ne supportait pas les troubles causés par les Maraudeurs - surtout Potter - et qu'elle avait été très rapporteuse, jadis. Mais Lily n'était pas vraiment le genre de fille sérieuse qui n'a jamais fait un pas en dehors de la ligne. Et s'il était très important pour elle d'être préfète-en-chef, ce n'était pas pour devenir un tyran ou ministre de la Magie - quoiqu'en dise Potter -, mais parce qu'elle sentait que ça avait une certaine importance, que c'était la confiance de Dumbledore et des autres profs qui reposait sur ses épaules... et celles de Potter.

"Tu n'as pas assez de barbe pour ça, tu sais."

Tandis qu'elle mâchait lentement son sandwich, regardant James avec un regard sceptique, dans le genre "de la barbe, et puis quoi encore ?", elle se questionnait en réalité pour l'énième fois pourquoi diable Potter avait-il été choisi pour faire ce travail à ses côtés. Complot ? Malédiction ? Ou Dumbledore croyait-il vraiment que ce fauteur de trouble pourrait s'assagir sous cette responsabilité ? Peut-être comptait-il sur Lily pour lui apprendre à bien se tenir ? Aaaargh.

A moins qu'il pense réellement que Potter serait digne de confiance. Huh. Elle ne savait pas. A l'entendre parler, il ne semblait vouloir que profiter des avantages d'être préfet-en-chef.

Pour la deuxième fois, elle dût attendre d'avoir fini sa bouchée avant de répondre à Potti Potta.

"Bien sûr que non. Je pense juste que c'est important parce que Dumbledore me fait confiance pour gérer tout ça. Et tu devrais te dire la même chose. Si Dumbledore t'a choisi, y a forcément une raison, même si j'ignore laquelle." Pause. "Et puis, si je ne fais pas bien mon travail, on pourrait me retirer mes privilèges. C'est vrai que ça compte un peu aussi, les avantages." ajouta la rouquine avec un discret sourire mutin.

C'est vrai, quoi. Être préfet, c'est très utile.

Troisième bouchée. Et pour la troisième fois, elle dût se dépêcher de mastiquer pour pouvoir s'exprimer. Là, elle n'était plus très contente. De un, elle était sûre que Potter le faisait exprès. De deux, elle n'aimait pas sa façon de parler de Amos. Mince, il semblait pratiquement l'accuser d'une espèce de... de... favoritisme ! Oui, elle avait imaginé, peut-être espéré que Amos serait préfet-en-chef. C'est vrai. Comme cela, elle pourrait peut-être enfin passer du temps avec lui, et il finirait par voir comme elle était une fille géniale, et... Mais et alors ? Ça ne donnait pas à Potter le droit de parler de cette espérance aussi dédaigneusement.

"Mêle-toi de tes affaires, Potter. Ce n'est pas à cause de lui que je veux être une bonne préfète-en-chef, et même si ça l'était, ça ne te regarderait absolument pas."

Oui. Ça ne le regardait pas. Il n'avait pas à se mêler de la vie amoureuse - inexistante - de Lily Evans. Elle aimait qui elle voulait, après tout. Si elle avait le béguin pour Amos Diggory ou pour n'importe qui d'autre, Potter n'avait ni à interférer, ni à se moquer. Est-ce qu'elle se mêlait, elle, quand il draguait d'autres filles ? Noooon, elle ne s'en mêlait pas. Alors qu'il retourne à ses crapauds et qu'il aille voir ailleurs si elle y était.

"Je me demande vraiment ce que tu lui trouves. Il est aussi moche que Snape, sauf que Snape, lui, est à peu près intelligent."

Pile à la quatrième bouchée. Cette fois-ci, c'était clair, il faisait exprès.

"Arrête ça, Potter !" fit-elle, après fin de bouchée, exaspérée. "Je ne vois pas pourquoi tu t'acharnes sur Severus, qui n'a rien à voir avec ça, et encore moins sur Amos ! Je veux dire, depuis quand tu trouves que Snape, censé être ton pire ennemi, est plus acceptable que Diggory ? Aux dernières nouvelles, tu t'entendais plutôt bien avec lui, non ? Je vous ai vu parler de Quidditch, une fois, et vous aviez l'air très copains !"

Et retour au sandwich. Elle en était à la moitié, maintenant.

Cinquième bouchée.

"Je t'aime vraiment, tu sais, Lily."

Étouffement immédiat. Lily rougit jusqu'à la racine des cheveux, non pas de fureur, mais de gêne. Elle détestait quand Potter disait ce genre de truc. Elle n'arrivait pas trop à se mettre en colère, après. Même si elle savait qu'il n'attendait que de voir sa réaction.

"Arrête de dire des bêtises. Merlin, Potter, j'ai failli m'étrangler ! C'est au moins la cinquième fois que tu as failli me tuer, rien qu'aujourd'hui !"

Autant se demander si elle allait véritablement survivre jusqu'à ses A.S.P.I.C.s.
Heureusement, elle n'avait pas recraché tout le sandwich comme une pas douée (juste toussoté un peu, voyons). Elle l'avait avalée, cette cinquième bouchée. Difficilement, mais elle l'avait fait. Elle posa un regard sur son sandwich au jambon à moitié entamé, si appétissant tout à l'heure. Là, elle n'en avait plus vraiment envie.

"Je... n'ai plus très faim." émit-elle avec difficulté.

Peut-être pour changer de sujet. Ha. Comme si ça allait marcher. Potter était un prédateur féroce, et elle n'était qu'une proie, totalement à sa merci. Il ne la lâcherait pas si facilement.
En résumé : il finirait par la piéger, si ça continuait.

Evans n'avait plus faim. Le magnifique James Potter un magnifique sourcil, puis de sa voix drôlatique le malin James Potter parla en prenant un faux air de reproche:

"Tu n'as plus faim? C'est normal avec toutes les cochoneries que tu as avalé avant d'attaquer ce sandwich! Alalalala....".

Le geniallissime James Potter secoua sa splendide tête, ses extraordinaire cheveux brun virevoltant comme s'ils étaient doués d'une vie propre. Son rire cristallin et communicatif s'eleva comme une brise rafraichisante assez forte pour chasser les nuages du malaise de la bizarrement repue Evans.
Le majestueux James Potter poussa ensuite un long soupir de contentement qui aurait donné la chair de poule à n'importequ'elle fille. Il dit alors d'un ton badin:

"Alalala qu'elle folie... Tu ne manges plus alors? Tant mieux!"

Le charmant James Potter passa alors son bras spelndidement dessiné autour des épaules de l'éclatante Evans de façon amical. Il la serra doucement histoire de l'embeter un peu plus.

"On pourra dire que tu ne m'as pas appellé "James" longtemps n'est-ce pas? Lily Jolie? Humm tu me donne ton sandwich? J'ai encore faim moi. Il faut dire que j'ai l'habitude des cochoneries."

L'amusant James Potter se prit alors d'un rire libertin tout en, décochant à Evans l'un de ses parfait clin d'oeil.

"Il nous reste longtemps avant d'arrivé que dirais tu d'un petit jeu?"

Non, elle n'avait plus faim. ET ALORS, HEIN ? Les fouines sadiques (telles James Potter) pourront croire qu'il s'agit d'une preuve de l'amour irrémédiable et opprimé que ressent Lily Evans pour ladite fouine sadique. Mais ce n'était pas du tout ça, arrêtez, pour l'amour de Merlin. Il s'agit simplement du phénomène que lorsque James Potter se pseudo-déclare à Evans, celle-ci se sent gênée, parce que, bon, elle sait très bien qu'il n'attend que de voir sa réaction, mais, je veux dire, il joue avec des mots un peu trop forts pour que Lily puisse tout simplement être indifférente à cette blague stupide. Donc, elle se sentit légèrement gênée et donc, elle n'avait plus faim, lorsque la seconde d'avant, elle aurait dévoré une côte de loup avec plaisir.

Le monde est injuste.

Elle resta silencieuse un moment, sans écouter vraiment ce que blablatait Potter. Jusqu'à ce qu'il aborde la question du prénom.

"On pourra dire que tu ne m'as pas appelé 'James' longtemps, n'est-ce pas ? Lily Jolie ?"

Eh non. Mais techniquement, il l'avait bien cherché. S'il croyait qu'elle n'avait pas compris qu'il essayait de l'énerver depuis tout à l'heure, il se fourrait le coude dans l'œil jusqu'au doigt. Ou le contraire.

Elle fit sa plus exagérée impression interdite, qui signifiait clairement : "On ne peut pas dire que tu ne m'en as pas donné les raisons, petit troglodyte irritant !"

"Hum, tu me donnes ton sandwich? J'ai encore faim, moi. Il faut dire que j'ai l'habitude des cochonneries."

Merlin. Tout d'un coup, elle avait faim à nouveau. Miracle. Life is beautiful.

On ne va pas se voiler la face : la nourriture, pour Evans, c'est sacré. Et le fait que Potter convoite le bien qui était à autrui - sutout qu'en l'occasion, autrui, c'était Lily - avait activé en elle un instinct irrépressible de survie : la faim était revenue.

"Hum, non, finalement, j'ai encore faim." fit-elle en s'emparant machiavéliquement du sandwich. "Tu n'as rien à manger, toi ?"

Oui, je sais, ce n'est pas très gentil ou poli. Mais Potter est un cas à part, il mérite d'être traité différemment, mouwahaha.

"Il nous reste longtemps avant d'arriver, que dirais-tu d'un petit jeu ?"

Et c'est à ce moment-là (percevez la rapidité de captage) que Miss Evans perçut le bras stratégiquement enroulé autour de son épaule. Et le petit sourire mutin de Potter. Merlin. A stopper immédiatement, ou ce serait la PGM (Première Guerre Moldue).

"Eeeeh ! Potter ! Bas les pattes !" fit-elle en se dégageant tant bien que mal du bras contaminé de virus Potterriens, très dangereux pour la santé. "Si ton 'petit jeu' implique un 'Potter peut embrasser Evans sans qu'elle le gifle' et autres dérivés, tu peux faire une croix dessus."

Pas qu'elle ait vraiment envie de jouer avec Potter. Non. En fait, elle aurait préféré sortir du wagon des préfets depuis bien longtemps déjà. Aller faire une ronde, trouver Alice ou Marlene par hasard dans les couloirs... ça, ce serait cool. Rester là en proie au DPP (Danger Public Potter), non merci.

Rien que pour se rassurer, Lily leva le sandwich à ses lèvres et y croqua un morceau.

Le sémillant James Potter se renfrogna1. Il se carra au fond de son siège en croisant ses bras merveilleusement proportionnés sur son torse digne d'un appolon2. Il poussa un soupir à fendre l'âme d'un démon avant de pencher sa splendide tête en arrière. Son doux regard de bronze scruta un temps le plafond. La petite moue qu'affichait l'angéllique visage de James Potter ne laissait aucun doute. L'enfantin James Potter boudait.

"Ca va si je dit que tu es la pire rabat-joie de ce côté ci de la galaxie? Des que j'ai une idée pour rigoler il faut que tu sois contre. Tu peux manger ton sandwich espèce de pingre compulsive. Tes baisers aussi tu peux les garder, de toute façon personne d'autre que moi n'en veut."

Le magnifique visage de l'éclairé James Potter s'illumina. Ses traits magnifiquement ciselés3 se firent espiègle. Il se redressa dans son fauteuil4. Et son ses magnifiques lèvres dévoilerent sa parfaite dentition en un sourire plein.

"Ahaaa! J'ai un grand parie à te proposer! Plus qu'un parie même! Tu vas voir ma Tigresse tu ne vas pas pouvoir resister. De plus c'est tellement simple que même cette limace de Seigneur des Blaireaus comprendraient."

Le mystérieux James Potter aimait ménager ses effets. Aussi regarda t'il la ravissante Evans de ses magnifiques yeux petillant de malice. Quand il fût sur d'avoir sa pleine et entière attention il reprit d'une voix grave:

"Alors. Voila le défi: Si, au cour de ce trimestre, tu arrive à echanger un vrai baiser. Je parle, bien sur, d'un vrai baiser d'amoureux, pas un baiser voler comme on s'en fait tout les deux. Donc si tu arrives à échanger un baiser langoureux avec un garçon, quel qui soit. J'arretterai de te harceler, pour tout le restant de courte et triste vie, et je deviendrai un Préfet-en Chef serieux et rigoureux. Mais si tu n'y arrive pas j'aurais alors le droit de passer une journée de vacance entière avec toi à Prés-Au-Lard, le rendez-vous que tu m'a toujours refusé. Bien sur pour que ce défi soit équitable, de mon côté. Je devrais me montrer absolument sérieux, voir chaste. C'est à dire, que je n'embrasserai, ne carresserai ne draguerai aucune fille.
Alors qu'en penses tu?"


[HJ]
1: mais resta fantabuleusement beau.

2: Hummm un seul "P" à Apolon? Oui, le deuxième est pour Parfait d'ailleur nous devrions tous écrire James PPoter.

3: Par Michel Ange sans aucun doute.

4: d'un manière qui était l'élégance même.[/HJ]

"Ça va si je dis que tu es la pire rabat-joie de ce côté-ci de la galaxie ? Dès que j'ai une idée pour rigoler, il faut que tu sois contre. Tu peux manger ton sandwich, espèce de pingre compulsive. Tes baisers aussi tu peux les garder, de toute façon personne d'autre que moi n'en veut."

Lily roula des yeux, ignorant royalement le commentaire boudeur. L'immaturité même. Pourtant, elle se garda bien de laisser apparaître un quelconque signe sur son visage indiquant qu'elle était blessée par la fin du commentaire. Car oui, cette fin l'avait blessée. Pas dans le sens où il disait qu'il voulait de ses baisers, mais plutôt dans le sens où il était le seul à en vouloir. Il faisait allusion à l'échec de la vie amoureuse de Lily Evans, quoi.

Et ça, c'est blessant.

Voilà pourquoi elle préféra ne pas y répondre, faute de réponse, et afficha sa plus belle mine de "Mais encore ?".

"Ahaaa ! J'ai un grand pari à te proposer ! Plus qu'un pari même! Tu vas voir, ma Tigresse, tu ne vas pas pouvoir résister. De plus, c'est tellement simple que même cette limace de Seigneur des Blaireaux comprendrait."

Non mais oh. Il pouvait pas lâcher Amos un peu ? IL LUI AVAIT RIEN FAIT, PAR LES CALEÇONS DE MERLIN !

"Alors. Voilà le défi : Si, au cours de ce trimestre, tu arrives à échanger un vrai baiser - je parle, bien sur, d'un vrai baiser d'amoureux, pas un baiser volé comme on s'en fait tout les deux." Parle pour toi ! "Donc si tu arrives à échanger un baiser langoureux avec un garçon, quel qu'il soit. J'arrêterai de te harceler, pour tout le restant de ta courte et triste vie, et je deviendrai un Préfet-en Chef sérieux et rigoureux. Mais si tu n'y arrives pas j'aurais alors le droit de passer une journée de vacance entière avec toi à Pré-Au-Lard, le rendez-vous que tu m'as toujours refusé." Hein ?! "Bien sûr pour que ce défi soit équitable, de mon côté, je devrai me montrer absolument sérieux, voir chaste. C'est à dire, que je n'embrasserai, ne caresserai ni ne draguerai aucune fille." Joie. Elle n'en avait rien à foutre. "Alors, qu'en penses-tu?"

Lily resta silencieuse un moment. Elle médita. Elle médita sur l'absurdité de ce pari loufoque. Et surtout sur un point en particulier...

Fixant le mur devant elle, sans aucune expression, elle entama un début de réponse avec une voix plutôt étranglée :

"Dis, Potter..." fit-elle tout doucement. Puis, avec une soudaine fougue, Evans tourna vivement la tête en direction du binoclard, une expression pas très amicale sur le visage. "Tu te MOQUES de moi ? Les gens polis ne font pas ça, tu sais ? Je veux dire, les gens polis n'affirment pas à tort et à travers que quelqu'un n'a pas de vie amoureuse, en tout cas pas devant cette personne même ! Qu'est-ce que tu crois ? Que je ne suis pas capable d'embrasser un garçon, c'est ça ? Ou pire, que je ne suis pas capable d'embrasser un autre que toi ? Je vais te dire une chose, Potter, si tu tenais vraiment à moi, au lieu de te la ramener et d'agir aussi égoïstement, tu serais là pour me soutenir et souhaiter mon bonheur ! Alors arrête de dire des bêtises parce que tu deviens carrément blessant !"

Au cours de sa tirade, Lily, assez bouleversée, se leva - histoire de mettre plus d'impact dans son discours, et puis aussi de s'éloigner de Potter-le-collant, qui était à beaucoup moins de la distance normale permise. Elle continua à regarder droit devant elle, refusant de tourner son regard vers le jeune homme. Elle était fâchée, c'est vrai, mais là ce n'était pas de la rigolade. Je veux dire, d'habitude, elle s'énervait contre Potter parce qu'il l'agaçait, mais là, il l'avait tout de même blessée.

Quoiqu'il en soit, il va falloir vous y faire, mais Lily Evans a un défaut. Elle est extrêmement orgueilleuse. Et bien que son esprit lui crie que ce pari était un truc absurde, qu'elle ne devait pas chercher à embrasser un garçon pour des raisons si pernicieuses, eh bien, sa bouche traîtresse suivit son cœur empli de fierté, et non pas son esprit empli de bon sens.

"Tu sais quoi ?" ne tarda-t-elle pas à chuchoter. "J'accepte, Potter. J'accepte ton défi. Je te prouverai que je ne suis pas une... une fille incapable de se trouver quelqu'un. Je te prouverai que tu n'es pas le seul à avoir envie de m'embrasser !"

Et elle se tourna à nouveau vers lui, une expression déterminée collée au visage, les orbes vertes brillant de défi.

Le myope James Potter avait retiré ses lunettes, histoire d'arborer une fois de plus son regard ténébreux1. N'écoutant même pas Evans il se contentait de la fixer tout en imagiant ses jolies formes, ce qui avait pour effet de lui faire arborer un sourire mi carnassier mi reveur.
Il hochait donc patiemment la tête pendant que Lily s'adonnait à ce qu'elle aimait le plus: le trainer plus bas que terre tout en se plaignant.

Aprés ses jérémiades l'orgeuilleuse Lily Evans en vint à accepter ce que l'inventif James Potter avait déja baptisé: "LE GRAND DEFI QUI ME PERMETTRA DE RAVIR LE COEUR DE LA SUBLIME EVANS".

Aussi l'auguste James Potter se leva d'un énergique et magnifique bond. Il tendit sa magnifique main droite ressemblant sans doute à la main de Dieu.

"Marché conclu ma jolie Lily! Alors nous sommes d'accord. Bon bien sur, que beaucoup de garçons on sans doute envie de t'embrasser. Mais, vu ton caractère, trés peu oserons te le dire. Bon alors pour que ce soit clair. J'ai le droit de charmer, de toute façons je ne fait pas exprés, je suis charmant, c'est comme ça. Lily toi tu n'a pas le droit de voler un long baiser langoureux a qui que ce soit. De plus, il nous faut des témoins, sinon je te voit bien dire que tu as embrasser quelqu'un en secret dans le placard à balai et que ce quelqu'un personne ne le connait.
Il ne faut pas non plus que ce témoin soit l'une de tes amies trop proche. Tu pourrais les forcer à mentir. Humm je te propose Sirius, Peter ou Remus comme témoin. Moi je pense que je devrait choisir entre Mackinnon et Weather...Choisis pour moi. Bien sur le trimestre commençant demain le pari ne sera effectif que lorsque nous nous reveillerons. Hihi à moi de me montrer coincé et sérieux au possible, à toi de draguer, un échange des rôles parfait."

L'invraisemblable James Potter avait parlé de sa magnifique voix virilement grave tout en se promenant dans le compartiment2.
Un piquant sourire ensoleillé son visage exquisement parfait. Il ne pouvait que gagner ce pari. Il devait gagner ce pari et il allait tout faire pour gagner ce; pari. Il saisit Evans par les épaules en essayant de la fixer dans les yeux3.

"Le défi ne commençant donc que demain, scellons le la la manière Lily/James."

A la fin de sa phrase le rusé James Potter voulut faire un gentil bisou sur les lêvres d'Evans. Mais, Voyant trouble, il le déposa en fait sur le bout de son nez.

[HJ]

1= ce qui se résumait en fait à un regard vague et un apillonement des paupières, ultra sexy.

2= Parcequ'il n'y voyait rien il manque trois fois de tomber, transformant ses trébuchement en une génial pirouette.

3= Il fixa en fait intensément son oreille droite.[/HJ]