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| Lily Evans | |
| | Auteur | Message |
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Liliann Evans Admin
Nombre de messages : 1555 Age : 32 Humeur : Cupido sucks. Citation du moment : Then, I'll go back and we'll pump it up. Date d'inscription : 16/07/2006
Feuille de personnage Année: 7ème année Statut du Sang: Né-moldu Affinités:
| Sujet: Lily Evans Mer 16 Juil - 23:56 | |
| Prénom(s) - Nom : Liliann Rose Serenity Evans, alias Lily. Âge : 17 ans Année : 7ème année Statut du Sang : Née-moldue
Caractère : Qui est donc Lily Evans ? Certainement pas une fille sage comme une image qui écoute sans rien dire. C'est une demoiselle qui possède ses qualités et ses défauts, comme tout le monde ; un caractère difficile à comprendre et bien particulier, convenons. Heureusement que le Choixpeau Magique est un psy de première et qu'il comprend jusqu'aux cas les plus difficiles.
Vous savez, il y a des gens qui, rien qu'à le vue, vous donnent une impression particulière. Lily, constamment souriante et rieuse, vous donnera une impression de fille heureuse. Car le rire et l'humour ont pour elle des valeurs inestimables. Rire, c'est vivre, et il lui suffit d'un rire pour que Lily se sente vivante. Assez pratique, lorsqu'on a une amie à l'humour corrosif telle que Marlene. Bien qu'elle possède son propre humour, elle apprécie généralement qu'on la fasse rire. Elle s'amuse de farces et délires, comme la fois où Alice, Marlene et elle ont réussi à convaincre Peeves que Rusard était apparenté au raton laveur. Il faut dire que Peeves est très doué pour inventer des chansons, et que Rusard a maintenant une haine inimaginable pour les rongeurs en tout genre. Bref, éclat de rire hystérique pour Lily chaque fois que quelqu'un prononce le nom de ce sympathique animal. Pleine de malice, Lily est créative et aime à surprendre. Elle a parfois des idées qui peuvent vous sembler un peu loufoques et sans réelle connection quelconque avec ce dont il était question. C'est normal, c'est Lily... elle a son propre monde – son monde dans la Lune, impénétrable pour ceux qui n'en ont pas le mot de passe. Trop tête-en-l'air, voire même lunatique, Lily a aussi de gros problèmes d'adresse, sa distraction lui enlevant complètement le sens de la réalité... et de l'équilibre.
Des facettes, Lily en a des tonnes. Et complexe, Lily l'est. Disons qu'à l'instant même elle était heureuse comme une puce surexcitée, que la seconde suivante elle pleurniche sur son sort tragique ; une seconde encore et la voilà à rêver, encore un moment et elle hurle à la mort qu'elle hait Potter. Garçon qui, décidément, est pratiquement l'exclusif responsable de sa facette « je vous hais tout le monde les gens et j'explose pire qu'un volcan à Tahiti ».
Parce que Potter titille sa susceptibilité inconditionnelle.
Parce qu'avec Potter, elle n'a pas de patience. En fait, elle n'a pas de patience avec grand chose en général. Elle, elle veut tout et tout de suite, un point c'est tout. Si elle ne l'a pas, elle est capable de vous harceler ou d'user de toute autre stratégie possible pour vous faire céder. Ce qui peut être vraiment très exaspérant, il est vrai. Il faut dire que si Lily veut, elle ne lâche pas : têtue de première, sans aucun doute possible. Elle refuse aussi d'accepter toute idée qui lui déplaît, et bonne chance pour lui faire changer d'avis.
L'orgueil et la curiosité... voici les deux raisons suprêmes qui pourraient la pousser à agir sans réfléchir. Lily n'est pas idiote, et est absolument consciente – mais malheureusement, elle n'a aucun contrôle sur beaucoup de ses réactions, tellement naturelles que parfois même sa propre impulsivité lui fait peur. L'orgueil, parlons-en, d'ailleurs... S'il y a une chose que Lily ne supporte pas, c'est qu'on blesse sa fierté. Elle déteste avoir tort ou ne pas savoir quoi répliquer. C'est le genre de fille qui se maudit en elle-même si elle n'a pas le dernier mot. Soit Lily a raison, soit son interlocuteur a tort, et il ne doit pas y avoir d'autre option. C'est aussi pourquoi elle déteste les gens prétentieux qui prétendent être toujours les meilleurs et avoir toujours raison. Ridicule, puisque c'est ELLE qui a toujours raison ! Mais quand il n'y a vraiment aucune autre alternative possible, Lily est capable de se résigner, mortellement blessée dans son orgueil. Difficilement, certes, mais elle y arrive. Et puis, il y a la curiosité. C'est impossible, tout simplement, de la réprimer. Surtout – surtout – si c'est de Lily Evans que vous parliez à l'instant même. Si Lily éprouve quelque remords à espionner ou à chercher à s'informer sur des choses qui ne la regardent pas, elle ne peut cependant pas s'en empêcher. Impossible, inconcevable, abandonnez. Le problème, après, c'est qu'elle n'est pas une menteuse exceptionnelle. Je veux dire, il lui arrive de faire de très belles interprétations de rôles en tous genres pour se sortir d'affaire, mais lorsque quelque chose la gêne sérieusement, elle est très susceptible de s'embrouiller. Et là, l'orgueil, il peut avoir des problèmes, c'est sûr, si elle laisse s'échapper des choses qu'elle ne devrait pas dire.
Au moins, on peut la flatter d'avoir un grand courage. Elle ne fuit pas devant le danger (du genre un prof très en colère qui menace de l'assassiner) et serait capable de se sacrifier pour sauver quelque chose en quoi elle croit ou quelqu'un qu'elle aime. Après tout, affectueuse, elle prend soin de ceux qui comptent à sa manière. Elle aime sans compter et sa douceur la rend presque enfantine quelques fois. Ça ne veut absolument pas dire qu'elle est naïve, au contraire ; mais c'est vrai qu'il lui arrive d'être puérile, dans le bon et le mauvais sens. Alors disons que cela fait partie de son caractère de romantique incorrigible. Hérité de sa mère, sans doute, qui ne cesse de voir des histoires d'amour à tous les coins de rue. Peut-être pas autant, mais Lily n'a pas fini de se faire des films le soir pour d'endormir ou pendant les cours lorsqu'elle s'ennuie. Vous savez, le prince charmant ? D'accord, il n'existe pas. Mais il n'y a aucun mal à le rêver, non ? En tout cas, Lily, elle, s'amourache fréquemment de personnages qui n'existent pas dans la réalité, tels que les parfaits gentlemans dans les films ou les petits-amis parfaits et imparfaits dans les romances à l'eau de rose. Semaine dernière, elle soupirait encore pour un pirate des Caraïbes. [ Clin d'œil aux fans xD ] Relevons ici un de ses traits de caractère majeurs : l'indécision. Il y a, bien sûr, des fois où Lily sait exactement ce qu'elle veut ; mais les choix difficiles et parfois un peu moins difficiles lui donnent du fil a retordre, surtout si ça met en jeu l'amour ou l'orgueil. Par exemple, il y a eu une période ou Lily tombait amoureuse huit fois par semaine. Il arrivait même qu'elle tombe amoureuse d'un même gars avant de s'en lasser trois fois la même semaine. D'accord, depuis elle a mûri et ça n'est pas aussi grave, mais de toute manière, elle n'a pas encore eu à penser sérieusement à ces choses-là. Après tout, chaque chose en son temps... dicton qu'elle déteste, évidemment, vu qu'elle ne supporte pas l'attente. Il est donc évident qu'elle est totalement frustrée de ne pas avoir rencontré l'homme idéal.
Parlons enfin de ses intérêts principaux. Notre Lily qui est née-moldue est aussi passionnée question magie que James Potter par sa petite personne (sans vouloir offenser). Ainsi, elle ne se lasse pas de se cultiver sur Poudlard, sur les créatures, sur les sortilèges, sur les potions, sur... Sur tout, quoi. Très intelligente, elle est la meilleure élève de Potions avec Severus Rogue – qui est d'ailleurs son partenaire en Potions depuis la première année... et cela rend les choses un peu compliquées – et est très douée en Sortilèges. Malheureusement, notre préfète Evans est une catastrophe en Métamorphose. Impossible de transformer une chose en une autre sans une explosion ou autre désastre. Elle est désespérément cancre en cette matière, ce qui la frustre assez.
Lily s'intéresse aussi à la mythologie grecque. Certaines légendes la fascinent et elle se les représente à sa manière – par exemple, il lui est arrivé d'imaginer que Persée, le héros qui tua la terrifiante Méduse et sauva Andromède d'un horrible sort, ou bien Endymion, amant de la déesse grecque de la Lune et de la Chasse, Artémis, étaient très très sexys, et de baver à leur pensée. Désespérant... pas totalement, car son intérêt pour les mythes ne se résume pas qu'à cela, fort heureusement. Les explications des anciens grecs pour tout et n'importe quel phénomène et surtout pour les constellations lui sont une véritable mine de rêves. En parlant du passé, elle est aussi très intéressée par les époques où existaient princesses, duchesses, comtesses, chevaliers, rois et marquis... Il y a aussi le sujet de la réincarnation et du destin lié au passé qui l'intéressent et lui sont une source d'inspiration imaginative. En ce qui concerne l'art, Lily est douée en dessin, aime beaucoup le théâtre et le cinéma, et... ne vit pas sans musique ! Rock'n'roll, voilà Lily. Elle adore d'ailleurs chanter, bien que jusqu'aujourd'hui personne à Poudlard, à part peut-être Alice ou Marlene et très certainement Severus, ne l'ait entendue. Qu'on lui dise qu'elle chante comme une casserole lui fait bien trop peur, et la blesserait sans détours, pas seulement à l'orgueil.
Autre passion : la-nour-ri-tu-reuh ! Dommage pour vous, Lily est pire qu'un ours affamé. Elle gobe tout ce qu'elle aime, force de chocolat, frites, riz (elle adore le riz), biscuits, crêpes et sucreries. Malheur, elle déteste ce qui est le mieux pour son équilibre alimentaire, soit les légumes, ne consentant qu'à quelques verdures de temps en temps. Elle n'aime pas non plus le fromage et abhorre l'alcool – elle n'en supporte ni l'odeur, ni le goût. Bizarrement, pourtant, elle ne prend pas un gramme... peut-être qu'elle maigrit des méninges, alors, parce que le Quidditch, elle n'en est pas particulièrement fan. C'est-à-dire qu'elle aime bien le sport, le trouve intéressant, mais trop violent, et voit la passion exagérée que les autres ont pour le Quidditch comme elle verrait la passion d'un homme moldu pour le foot. Dépourvu d'intérêt, et carrément effrayant. La vérité, c'est qu'elle a le vertige, et, définitivement pas fan des montagnes russes, la vue de la moindre pirouette lui donne la nausée.
Alors, qui est Lily Evans, en résumé ? Tout simplement, c'est une fille irrésumable. Le mieux qu'on puisse dire pour s'en rapprocher, peut-être, c'est que c'est une jeune fille au caractère de feu, complexe et heureuse à sa manière. Reste une question. Une fille au caractère pareil est-elle capable de passer sa septième année à Poudlard sans perdre la raison ? Si oui, comment ?
Physique : Lily est avant tout une fille, hein. Alors évidemment, elle est coquette à un certain degré. Tous les jours, en se levant, elle se rue sur la salle de bain (ne se levant pas toujours avant les autres, il faut bien qu'elle tente à tout prix d'y être la première à se pomponner), et elle se regarde dans un miroir. Sans détours, je peux vous dire qu'elle se trouve alors horrible et a peur de sa propre tête endormie. Donc, logiquement, Miss Evans se précipite dans la douche (quand elle a le temps de se doucher, cela va de soi). Et puis elle s'habille, et elle se coiffe, et elle se maquille. Et alors, elle se regarde à nouveau, bien plus satisfaite du résultat.
Car ce que voit à présent Lily, ce n'est plus un monstre à moitié K.O., mais une jeune femme fraîche et prête pour une nouvelle journée crevante. Elle peut observer ses grands yeux en amande, dont l'iris est vert-émeraude, vert-alien comme diraient ses amies, briller d'impatience sous de longs cils habillés de mascara noir. Elle peut voir les fins et dessinés sourcils roux qui les surmontent. Elle peut voir son nez légèrement retroussé, et ses lèvres fines et rosées qui s'ouvrent sur un sourire d'approbation, découvrant des dents blanches et bien placées (décidément, le sortilège avait été bien plus pratique et rapide que n'importe quel appareil dentaire moldu). Elle aperçoit son visage de forme ovale, à la peau hâlée, où ne reste heureusement plus aucune des horribles taches de rousseur qui la défiguraient encore il y a deux ans. Elle voit ses cheveux, longs, doux et soyeux (et en principe, secs grâce à un petit sortilège pratique), au ton auburn, tomber gracieuse et légèrement en ondulations sur son visage. Le miroir, assez grand, laisse encore apparaître un corps de jeune fille adolescente déjà bien développé. Une poitrine acceptable, un ventre relativement plat (pas comme à la télé, mais presque !), des hanches bien démarquées au déhanché unique, un bassin plutôt large, de longues jambes se finissant sur des pieds pointure trente-neuf... Elle-même est assez grande, dans le mètre soixante-dix, voire soixante-quinze. Elle lève ses bras faibles et peu musclés, et, avec ses longs et fins doigts de fée, elle arrange une dernière fois sa coiffure. Ensuite, vérification de l'uniforme.
La cravate rouge et or, toujours à la bonne place, bien attachée, bien propre et soignée, pas comme la cravate de certains garçons dont on ne citera pas le nom. La chemise et la veste, la jupe presque mini qui cache un pourcentage mineur de ses belles jambes, ainsi que les chaussures... ok, tout est parfait. N'empêche, si Lily avait pu, elle aurait mis autre chose aujourd'hui, histoire de varier un peu. Question habits, Lily préfère se vêtir simplement, sans trop faire attention à une mode particulière, dans le genre jean bleu et T-shirt décontracté, en accord avec ce qu'elle ressent. Et puis il y a aussi, mais plus rarement, possibilité de robe ou jupe. Il y a juste une chose particulière dans sa manière de s'habiller, c'est qu'elle est obsédée par les combinaisons de couleurs. Il faut abSOlument que le haut aille avec les chaussures, et puis l'accessoire pour les cheveux s'il y en a, et puis le maquillage, et puis les boucles d'oreilles, et puis... Il faut, c'est tout. Pour les cheveux, le chignon, ce n'est pas son truc. Le plus souvent, elle les laisse lâches, mais il lui arrive de les retenir d'une pince, ou bien dans des nattes, ou, qui sait, dans des queues de cheval négligées. Il lui arrive aussi de décorer ses mèches avec des rubans colorés (qui doivent abSOlument aller avec le haut). De toute façon, elle laisse toujours la coiffure en dernier, ce qui la rend un peu mal faite s'il s'agit d'être en retard le matin.
Et puis, après avoir jeté un coup d'oeil à tout ça, Lily se demande juste... « est-ce que je suis belle ? » A vrai dire, si elle était un peu moins distraite, elle se serait rendue compte des regards masculins dans les couloirs quand elle et ses amies passent, et aurait la réponse à sa question. Si elle s'en est rendue compte, en tout cas, elle a immédiatement pensé que ce n'était pas pour elle. Dans la logique de Lily, les gens ne s'intéressent pas à son physique. Logique qui la fait un peu souffrir, parce qu'elle est de plus en plus coquette et se tue à se faire belle, en croyant qu'elle n'a aucun résultat. A part Potter, mais c'est pas comme s'il comptait vu qu'il ne fait que se moquer. Dommage. Parce qu'il n'y a pas que McKi' et Alice qui sont classées dans la catégorie « canon ». Lily y est aussi. Seulement, elle est aveugle et l'ignore totalement. Vive elle.
Bon... tout semble parfait, non ? Elle sort de la salle de bain, sous les protestations et reproches de ses collègues de dortoir, un sourire en coin sur les lèvres. Tant pis pour elles. Elles n'avaient qu'à se réveiller avant. Être plus prévoyantes. C'est comme ça. Maintenant, il faut penser à l'une des choses auxquelles Lily tient le plus au monde. La nourriture ! Et la journée nouvellement commencée se poursuit.
Dernière édition par Liliann Evans le Jeu 24 Juil - 20:59, édité 1 fois | |
| | | Liliann Evans Admin
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| Sujet: Re: Lily Evans Mer 16 Juil - 23:59 | |
| Histoire :« Quand j'étais petite, maman était dingue de photos. De photos de moi. Je bougeais un bras, flash. Je bougeais un cil, flash. C'était la même chose, avec Pétunia, et c'est revenu quand je suis née. Par exemple, elle garde toujours affiché dans son petit bureau, au sous-sol de la maison, un cadre avec la photo d'un bébé. Moi. La photo a été prise un 30 janvier, dans une maternité à Leeds , il y a dix-sept ans. Le jour de ma naissance. Ouais, je suis Verseau. D'après ce qu'on m'a raconté, je suis née à 4h15 précises du mat'. Maman était épuisée. Déjà en venant au monde, j'étais là pour embêter. Je ne l'ai pas laissée dormir de toute la nuit. Il est donc compréhensif qu'elle se soit aussitôt évanouie de sommeil après ces heures douloureuses de travail. Sur cette photo qui éternise mon premier jour sur Terre, on voit un bébé minuscule, tout rose. Une petite touffe de cheveux foncés d'on ne sait trop quelle couleur, des yeux et des petits poings fermés. C'est moi. Il paraît que je n'arrêtais pas de gigoter. En tout cas, j'étais en bonne santé. On n'aurait pas pensé, au début. Puisque j'avais apparemment voulu sortir du ventre de maman trop tôt. Encore fœtus et déjà impatiente, vous y croyez, vous ? Pourquoi Liliann ? Parce que, Ann, c'est le nom de ma grand-mère paternelle, et que lily est une fleur. Maman a voulu perpétuer la tradition. Toutes les filles de sa famille ont des noms de fleur, et Tunie et moi, on a pas fait exception. Pour vous dire, ma mère s'appelle Rose (c'est aussi mon deuxième prénom). Quant à Serenity, c'est, paraît-il, parce que j'apportais à mes parents une sensation de serénité. S'ils le disent... x
Leeds est une grande ville industrielle se situant au Nord de l'Angleterre. C'est là que je suis née, et que j'ai grandi. J'ai eu une belle enfance, vous savez. Maman ne travaillait pas, à l'époque, et elle m'a choyée comme toute petite dernière qui se respecte. Papa aussi. Il a toujours été fou de ses filles. Tunie n'était pas en reste, alors elle ne se plaignait pas. Elle n'a que trois ans de plus que moi. Maman m'a montré une photo d'elle où elle jouait avec moi, agitant des peluches au-dessus du berceau. Papa dit que Tunie s'amusait à me raconter des histoires sans queue ni tête qui me faisaient rire, de ce joli rire de petit enfant. Ma grande sœur, ma seule et unique sœur, qui ne pouvait plus se passer de moi, et de qui je ne pouvais plus me passer. Plus tard, quand j'ai grandi un peu et que je suis allée à l'école, Tunie me protégeait sans cesse. Il suffisait que je me plaigne d'un garçon qui m'embête, et elle allait le gronder. C'était toujours comme ça. « Attention, si tu arrêtes pas tout'suite, je vais appeler Tunie et elle va te gronder ! » Ça marchait, vous pouvez me croire. Il faut dire que je n'étais pas petite fille à rester sage. Peut-être pas une petite peste, et même assez timide, mais je ne tenais jamais en place. Chez moi, quand il n'y avait personne pour me surveiller, il m'arrivait de monter sur une chaise et de hurler « ATTENTIIOOOON ! » Maman savait alors que je me préparais à sauter, et peu importe l'endroit de la maison où elle se trouvait, elle accourait comme une folle pour m'en empêcher. x
Je ne me souviens plus quand, ça ne m'a pas vraiment marqué. Mais mes parents disent toujours – avec un semblant de fierté – qu'ils se sont aperçus que des évènements bizarres avaient lieu autour de moi quand j'avais environ cinq ans. Des choses étranges, telles que des garçons qui m'embêtaient qui commençaient tout d'un coup à imiter un poulet, mon genou écorché qui se guérissait tout seul, avant que j'aie pu dire « aïe », les fleurs que je faisais pousser dans la paume de ma main, des papillons qui semblaient changer de couleur selon ma volonté, et autres encore. Pour moi, ça avait l'air totalement normal. Mais maman m'a avoué qu'au début, elle était effrayée. Alors, elle m'a interdit de faire ce genre de chose. Révoltée, je n'ai pas compris pourquoi je n'avais pas le droit. C'était si amusant, ce que j'arrivais à accomplir ! Je n'ai donc pas arrêté pour autant. Je savais qu'il y avait quelque chose de magique en moi que les autres n'avaient pas, et je n'allais pas gâcher cette occasion. Même si je ne savais pas ce que c'était. De toute façon, je n'ai pas tardé à avoir la réponse. J'avais neuf ans, nous étions en été, sous un soleil cuisant. Je m'amusais avec Tunie dans un terrain de jeu qu'il y avait près de chez nous. On était à la balançoire. Je riais, j'adorais ça, la balançoire. Tunie aussi. Jusqu'au moment où j'ai commencé à le faire. Je lâchais la balançoire, juste au moment où elle atteignait le plus haut point, et je m'envolais en un éclat de rire, pour atterrir gracieusement sur l'asphalte. C'était un jeu délicieux, que je m'étais inventée, et qui marchait à chaque fois. Quelque part, je réussissais un peu à contrôler ma chute. Pétunia, elle, ne trouvait pas ça drôle du tout. Elle trouvait ça effrayant. Elle me suppliait d'arrêter. Elle avait peur qu'on nous voie, et regardait tout autour avec inquiétude. Et elle invoquait l'argument suprême : Maman avait dit non. Mais j'ai recommencé. Furieuse, Tunie est descendue de sa balançoire et m'a fixée, les poings sur les hanches. Elle a répété. Maman avait dit que je n'avais pas le droit. Et moi, je m'en moquais. Chipie, je continuai à glousser de rire, faisant signe à ma sœur de laisser tomber. "Regarde, Tunie. Regarde ce que j'arrive à faire."Je ramassai une fleur tombée d'un buisson qui longeait le petit parc. Pétunia s'avança ; elle n'approuvait pas, mais mon espèce de don l'a toujours rendue très curieuse... et envieuse. La fleur posée au creux de ma main, je réussis, rien qu'en la regardant, à la faire s'ouvrir et se fermer, plusieurs fois. Toujours aussi effrayée, Pétunia m'ordonna à nouveau d'arrêter. Je le fis, mais rien que parce que j'étais lasse de tout ce scandale pour rien. C'était mon pouvoir, j'en faisais ce que bon me semblait. Pétunia ne pouvait pas me comprendre. Maman non plus. Je lâchai la fleur sur le sol, et me dirigeai à nouveau vers la balançoire, pendant que ma sœur me réprimandait. "Ce n'est pas bien," disait-elle. Et, après un silence, curieuse : "Comment tu t'y prends ?"Je n'aurais pas su lui expliquer. C'était quelque chose de naturel. Il aurait suffi que je me concentre un peu sur une petite chose, un petit objet, qu'importe, et j'arrivais à lui faire faire ce que je voulais. De multiples expériences amusantes s'offraient à moi alors, des expériences que Pétunia ne pourrait jamais s'offrir. Je ne savais pas comment formuler une chose pareille. J'ouvris la bouche, mais ce fut pour ne rien dire. A cet instant, un garçon bizarre, aux longs cheveux noirs, tout maigre, et aux vêtements mal soignés est sorti du buisson, devant Tunie, et s'est adressé à moi. "C'est évident, non ?"Tunie a poussé un cri. Elle est partie en courant, ma dépassée et s'est cachée du côté des balançoires. J'étais surprise aussi, mais je me suis contentée de me rapprocher de cette apparition, curieuse de savoir s'il m'apportait la réponse à la question de Tunie. "Qu'est-ce qui est évident ?" demandai-je, soudain impatiente de savoir la suite. Tout doucement, en un murmure, il me répondit : "Je sais ce que tu es."
"Comment ça ?"
"Tu es... tu es une sorcière."Je fis la moue, offensée. Une sorcière, comme ces vieilles sorcières très moches avec des tas de verrues dans les contes ? Ah ça, non ! Je n'étais pas une sorcière ! "Ce n'est pas très gentil de dire ça à quelqu'un !"Dédaigneuse, je m'en éloignai. Je revins vers Tunie. Il nous rattrapa. Unies dans notre désapprobation, nous le regardions, attendant au moins qu'il s'excuse. "Tu es une sorcière !" répéta le garçon. "Tu es une sorcière. Je l'ai bien vu, je t'observe depuis un bout de temps. Mais il n'y a rien de mal à ça. Ma mère aussi en est une et moi, je suis un sorcier."Pétunia se moqua de lui. Elle le connaissait, elle a dit que c'était le fils Rogue, et qu'il habitait dans l'impasse du Tisseur, près de la rivière. Un endroit assez effrayant, pas très recommandable, Tunie me l'avait dit. Moi aussi, je constatai que ce garçon était méchant. Il a traité ma sœur d'un mot étrange, « moldue ». Ça ne voulait rien dire, mais d'après le ton, ça ne devait pas être très gentil. Furieuses, on est rentrées toutes les deux. J'espérais bien ne plus jamais le revoir, ce débile qui me traitait de sorcière ! Mais ça ne s'est pas exactement passé comme ça. x
Je l'ai revu. En fait, il me suivait, je crois. Au début, évidemment, je l'évitais un maximum. Et puis, lasse de cette pseudo-poursuite, j'ai décidé d'écouter ce qu'il avait à me dire. Il m'a parlé de choses tellement incroyables que j'ai eu envie d'y croire. Il m'a dit ce qu'il entendait par sorcière, m'a parlé du monde des sorciers, de Poudlard, de tout. Et peu à peu, je l'ai cru. Il m'a aussi parlé, au bout d'un moment, de ses problèmes familiaux. Son père violent. Les cris. Les disputes. Je le soutenais autant que possible. Je m'étais prise d'affection pour Severus Rogue. Il est devenu mon meilleur ami. Pétunia n'était pas contente. Elle détestait Sev. Elle l'appelait « cet horrible garçon », « ce monstre », « cette chauve-souris ambulante ». Nous, les sœurs unies à la vie à la mort, nous nous disputions au sujet de Sev. Et Pétunia commença à me considérer différemment. Elle ne supportait pas que je sois sorcière... et pas elle. Elle m'enviait. Je n'y pouvais rien. Je n'y ai jamais rien pu faire. x
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| Sujet: Re: Lily Evans Jeu 17 Juil - 0:00 | |
| J'avais dix ans quand papa et maman on décidé que nous déménagerions près de Londres. A Little Whinging, Surrey. Petit quartier tout à fait banal. Je ne voulais pas, au début, mais Sev m'a encouragée. Il a dit qu'on se reverrait à Poudlard. Et comme toujours, je l'ai cru. Je n'avais rien dit de ce que m'avait raconté Severus à papa et maman. Ils ne m'auraient pas crue, je pense, pas à cette époque. Il faut dire que papa a toujours été lunatique en ce qui concerne les garçons qui m'approchent de près ou de loin, même quand j'avais neuf ans ; il n'appréciait donc pas trop Severus. Mais l'heure de la vérité a fini par sonner. Le jour de mes onze ans, après la mini-fête pour mon anniversaire, un homme à barbe blanche, très vieux et aux habits bizarres, est venu frapper chez nous, une lettre à mon adresse dans la main. J'étais heureuse, je savais d'où cela venait. Severus m'avait expliqué. Pétunia avait entendu, elle savait aussi. Dès qu'elle a vu cet homme, elle est partie, furieuse, en tapant des pieds, dans sa chambre, sans un mot. L'homme, le directeur Dumbledore, a tout expliqué à mes parents. Et puis, il est reparti, aussi mystérieusement qu'il était arrivé. A partir de ce jour, j'avoue que mes parents m'ont encore plus choyée qu'avant. J'étais leur fierté, la seule sorcière dans la famille. Ça me gênait légèrement pour Tunie, qui m'en voulait justement pour ça. Elle ne me parlait plus. Et moi, je regrettais sa présence. Un jour, je trouvai dans sa chambre une lettre, adressée à Dumbledore... et une réponse. C'était non. x
Le premier septembre de cette année-là, je me suis rendue à la gare de King Cross avec ma famille. Le vieux sorcier nous avait dit comment accéder au quai 9 ¾. Et, encore une fois, je fus émerveillée en découvrant une nouvelle preuve que ce monde, mon monde à présent, existait bel et bien. La rupture avec Pétunia eut lieu ce jour-là. Quelque chose se brisa en nous. Nous n'étions plus du même monde, j'allais suivre un chemin différent du sien. Alors que depuis toute petite, je rêvais d'être comme elle, et elle rêvait de tout m'apprendre. Ce n'était plus possible. Meurtrie par cette séparation et tout autant envieuse, elle me traita de monstre. J'en fus blessée, et le suis toujours. Je n'étais plus sa sœur. J'étais un monstre, et le resterais toute ma vie. Dans le train, le Poudlard Express, je n'eus pas l'envie de chercher Severus. Au contraire, je ressentis le besoin de m'isoler. Je suis entrée dans le premier compartiment vide que j'ai trouvé. Je me suis appuyée contre la fenêtre, et, les larmes aux yeux, la tête baissée, j'ai tenté de contenir mes sanglots. Mais je ne pleurai pas longtemps. J'essuyai mes yeux et continuai à ressasser ma tristesse, en apparence songeuse, tandis que deux garçons demandèrent à partager le compartiment. Comme je ne répondis pas et ne levai même pas les yeux vers eux, recroquevillée dans mon coin, ils prirent cela pour un oui et se mirent à discuter gaiement à propos de Poudlard. Je ne suivis pas la conversation. Je n'étais pas d'humeur. Severus a fini par me retrouver. Il s'est assis dans le compartiment, juste devant moi, sans déranger les deux garçons. Après une pénible conversation sur ce qui s'était passé avec Tunie, il changea de sujet pour tenter de m'égayer. Il me parla de Poudlard, et je vis bien qu'il était plus qu'euphorique à l'idée d'enfin y rentrer. Au fond, je l'étais moi aussi. J'esquissai un petit sourire. "Il vaut mieux être à Serpentard," me confia-t-il enfin, prévenant. "Serpentard ?"J'entendis une voix incrédule venant d'à côté. C'était l'un des deux garçons, que je découvris plus tard s'appeler James Potter, qui se manifestait. "Qui a envie d'être un Serpentard ? Moi, je préférerais quitter l'école, pas toi ?" demanda-t-il au garçon en face de lui, qui était Sirius Black. Évidemment, cette discussion ne finit pas très bien. James et Sirius finirent par se liguer contre Severus. Je n'en fus pas très satisfaite. Après tout, Severus était mon meilleur ami. Je lui proposai, furieuse, de changer de compartiment, et il me suivit docilement. Après une longue recherche, on a trouvé un compartiment quasiment vide. Il n'y avait qu'une fille, qui se présenta ensuite comme Alice Weather. Avant d'entrer dans le compartiment, je m'arrêtai cependant. Tout près d'ici, dans le couloir, une brunette de mon âge, qui semblait un peu perdue. Avec un joli sourire, je proposai à Marlene McKinnon de nous rejoindre. La conversation fusa gaiement et rapidement, bien que, je ne m'en aperçus que plus tard, les deux filles n'appréciaient pas vraiment Severus. J'oubliai ma grande sœur, mon chagrin, pour me centrer sur ma nouvelle vie... sur Poudlard. Et ainsi commencèrent mes aventures à Poudlard. x
Ce que je peux vous en dire, c'est que Poudlard est un endroit définitivement magique. C'est devenu ma maison. C'est mon monde, mon royaume, l'endroit qui m'est le plus accueillant. Depuis que j'y suis, beaucoup de choses s'y sont passées. Je pourrais tout vous raconter dans le moindre détail, mais ce serait trop long. Severus est allé à Serpentard, comme il le souhaitait, mais moi, je suis allée à Gryffondor. J'en fus un peu déçue, je l'avoue. Plus tard cependant, je compris que le Choixpeau avait fait le meilleur choix pour moi. Et pour lui aussi. Severus devint quelqu'un que je méconnaissais, obnubilé par la magie noire. Nous étions en fin de cinquième année, quand j'ai coupé les ponts avec lui. En ce qui concerne Marlene et Alice, elles étaient, tout comme moi, à Gryffondor. Dès la première année, elles se sont montrées absolument adorables avec moi, et nous sommes très vite devenues amies. Les meilleures amies du monde. Aujourd'hui, nous sommes inséparables. Quant à James Potter et Sirius Black... oh, je peux vous assurer que j'en ai entendu parler à nouveau. Même un peu trop. Ils ne sont pas méchant, mais ils ont développé une inimité incroyable pour Sev. Et à chaque fois qu'ils en ont l'occasion, ils se moquent de lui, le piègent dans leurs farces, se battent avec lui, le ridiculisent... Je n'ai jamais apprécié ça, du tout. Ainsi, on m'a souvent vue en rogne contre eux, hurlant qu'ils devaient avoir honte, des trucs dans le genre. Aujourd'hui encore, je déteste qu'ils s'en prennent à Serverus, mais je ne le dis plus si fort. Il en va de ma fierté. Oh, et ce n'est pas fini. Potter a du culot, vous savez. En quatrième année, il a commencé à me poursuivre. Je ne sais pas pourquoi. Apparemment, il lui faut absolument sortir avec moi au moins une fois dans sa vie. J'vous jure, il va finir par me rendre folle, ce type. Il ne comprend pas, tout simplement, que non, c'est non ! Bref, ma vie est en plein bouleversement social. Après tout ce que j'ai passé, je crois que je vais exploser. Dites-moi, y a-t-il moyen que je sois vivante à la fin de l'année ? Parce que s'il y en a un, j'aimerais bien savoir lequel ! » Famille :
ParentsÉtant moldus, les parents de Lily sont tous deux fascinés par le monde intriguant de la sorcellerie. Ils sont fiers de leur sorcière de fille et ne cessent de lui poser des questions, de jeter un coup d'œil à ses devoirs... depuis le temps, ils savent bien qu'elle n'a pas le droit d'accomplir de tours de magie, mais si ça ne tenait qu'à eux, ils lui en demanderaient un tous les jours. Edward EvansIngénieur de 48 ans, Edward est quelqu'un de nature joyeuse, drôle et énergique. Chaque sortie avec lui, depuis qu'elle est toute petite jusqu'aujourd'hui, Lily la considère comme une aventure. Elle adore son père, certes ; mais il n'empêche que celui-ci est un peu parano en ce qui concerne ses filles... plus particulièrement, on pourrait dire qu'il ne vit que pour exterminer le premier homme qui approchera l'une de ses filles de plus de trente mètres. Par exemple, un jour, alors que Lily n'avait que 12 ans, lors des vacances, elle a discuté devant chez elle avec le facteur, qui lui devait avoir plus d'une vingtaine d'années. Tout d'un coup est sorti de la maison Edward Evans en personne, et il a hurlé : « LILY ! QUI EST CET HOMME ? » La seconde plus tard, le facteur était parti en courant et Edward se plaignait dramatiquement : « Aaaah, ma fille sort avec un homme ! Je n'arrive pas à y croire ! Qu'est-ce qu'un père est censé faire ? » Il a fallu que sa femme le ramène de force à l'intérieur et lui donne des tas de tisanes et de verres d'eau pour qu'il se calme... Il va sans dire aussi que Severus a souvent risqué d'être chassé à coup de pieds. Et, devinez encore ? Les lettres qu'Edward envoie à Lily, lorsqu'elle est à Poudlard (seul endroit où il ne peut pas la surveiller), ce sont de longues missives expliquant comment et pourquoi les garçons sont aussi exécrables et non fréquentables. Bref, assez étouffant... Rose EvansDécoratrice d'intérieur de 42 ans, Rose est douce et élégante. Lily a toujours pris exemple sur elle. Intelligente et charismatique, elle aime à discuter avec ses filles, mais n'admet pas la rivalité qui règne entre les deux et peut se mettre dans des colères terribles quand ça dégénère. Si Lily l'admire et la voit comme la meilleure mère du monde, en revanche, elle la trouve un peu trop... comment dire ? Fouineuse. Rose aime les ragots des voisinages, passion qu'elle a transmise à Pétunia, c'est vrai. Mais surtout, elle aime fouiner dans la vie de Lily. Parfois, lors d'une simple discussion, Rose arrive à faire une déduction différente à chaque fin de phrase de Lily. Elle attribue deux millions de petits amis à sa fille. Elle essaye aussi de lui arranger des coups, lui dit sans cesse de ramener ses amoureux à la maison afin qu'ils goûtent à sa cuisine, tente d'arracher des infos de la bouche de ses amies, bref... elle fait de tout pour s'informer des hypothétiques histoires d'amour de sa fille. A vrai dire, il lui est même arrivé de croire sérieusement que sa fille sortait avec un acteur célèbre qui avait l'âge d'être son père... Lily ne prend pas cela au sérieux, car elle sait bien que, quand elle veut, Rose peut être une très bonne confidente et de très bon conseil. Bien que Rose aime à raconter tout et n'importe quoi à ses voisines amatrices de rumeurs, elle sait tout de même garder les secrets importants qu'on lui confie, et ne saurait trahir la confiance de l'une de ses filles. Pétunia EvansA 20 ans, Pétunia est déjà fiancée et ne pense qu'à son prochain mariage. Elle devrait être la fille la plus heureuse du monde, non ? Non. Parce qu'elle meurt de jalousie en ce qui concerne sa sœur. Lorsqu'enfants, les deux étaient de sacrées complices ; ce qui a tout fait basculer, c'est cet « horrible garçon », Severus Rogue, qui a mis des idées dans la tête de Lily. Pétunia a tenté de faire partie du monde sorcier, elle est allée jusqu'à écrire au professeur Dumbledore pour qu'il l'accepte à Poudlard... rien n'y a fait. Séparée de sa sœur, elle lui en a voulu plus qu'à n'importe qui d'autre. Depuis le jour où Lily est partie à Poudlard pour la première fois, Pétunia se considère fille unique et traite sa sœur et ses amis de « monstres », ou « aberrations ». Chaque fois que Lily revient de vacances, elle est choyée par les parents, ce qui en un point de vue est assez normal ; mais pour Pétunia, cela a toujours été un vol d'attention, une attention dont elle bénéficie pendant dix mois par an. Lily vole les deux autres mois et la fierté de ses parents. Chaque fois qu'ils parlent d'elle, Pétunia s'efforce pour changer de sujet... Oui, elle fait tout pour que sa sœur la déteste et déteste sa sœur. En réalité, ce que personne ne sait, c'est que Pétunia lui apporte encore beaucoup d'affection bien qu'elle ne l'avouerait jamais et malgré sa rancœur, elle ferait de tout pour l'aider si Lily se trouvait en situation critique. Deux Maisons Souhaitées : Poufsouffle et Serpentard What else ? Gryffondor, of course ! Avatar : Sophia Bush | |
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