PROLOGUE
-Ludo ! Ludo ! Aide-la ! Aide-la ! Non !
La jeune fille de 18 ans qui se cramponnait de toutes ses forces au cadre de la porte poussa un nouveaui hurlement de douleur, lâchant prise du même coup. Elle s'écroula sur le seul, dans un bruit sourd, sa baguette, qu'elle ne pensait même plus à tenir, roulant plus loin. Elle baissa les yeux avec effroi sur sa jambe, comme si celle-ci représentait soudainement la chose la plus horrible du monde. Mal à l'aise de voir qu'elle n'avait rien, et que seule une légère douleur viendrait probablement à bout d'elle, elle se détesta. Comment pouvait-elle être aussi idiote... Elle devait faire quelque chose. Tout autour d'elle, les combattants commencaient à s'agiter. Le combat était affreusement inégale. Elles allaient bientôt se faire anéantir.
-Ludo...Ludo...Ne les laisses pas faire...
Nouveau hurlement de douleur de la part de la jeune fille. Elle ne s'était jamais demander comment elle allait mourir. Elle aurait probablement dut, car cette façon là ne lui convenait pas du tout. Tentant de reprendre sa baguette, qui avait rouler quelques part parmis ses adversaire. Elle ne la vit nul part, bien trop occupée qu'elle était à se tordre de douleur. Les larmes de colère qui lui montèrent au visage à ce moment là refusèrent de sortir. Voila. Elle perdait tout son honneur, toute sa dignité. Comment pouvait-il faire une chose pareille ? Comment ?
-Arrête ! Ludo ! Ludo ! Non !
-Endoloris !
-Non !
-Je suis désolé...Je suis désolé...Je ne peux pas...
Elle sentit alors une drôle de douleur à la jambe. Elle avait entendit quelqu'un crier le nom d'un sortilège, mais elle n'y avait pas trop trop prêter attention. Quand elle sentit un liquide chaud et visqueux lui couler le long de la jambe, elle sut qu'elle saignait. La douleur était maintenant tellement intense qu'elle avait de la difficulté à bouger. Comment allait-elle faire pour se sortir de là...
-Ludo ! Ludo ! Ne les laisse pas faire ! Arrête ! Arrête ! Ludovic !
Elle chercha à quatres pattes un moyen de sortir. La porte sur laquelle elle s'était appuyée lui semblait si loin maintenant...Beaucoup trop loin pour que elle et sa jambe endolori ne puisse si rendre en vie. Elle se retourna, voulant voir une nouvelle fois le visage de ceux et celles qui l'entouraient. Elle en connaissait certaine, d'autres non. Puis, elle croisa son regard, son regard à lui. Lui qui ne semblait plus du tout soucieux de sa personne. Puis, un éclair de lumière verte jaillit.
-Avada Kedavra !
-NNNNOOOOONNNNNNN !!!!!!!!!!!!